La promenade des dames

Quelques dames de la cour s'étaient jointent, en début d'après-midi, à l'épouse du roi, la précieuse Ophélia, comtesse d'Aurey et reine du pays d'Orcanie. L'émeraude de ces terres, ainsi surnommée à cause de son regard aux reflets similaires à cette pierre d'une grande valeur, avait organisé, en cette première journée ensoleillée de printemps, une expédition.
Il s'agissait d'un long itinéraire, auquel s'était joint plusieurs dames, certaines accompagnées de leurs valets ou de leurs amants, d'autres avaient préférés la compagnie des autres dames et de leurs suivantes. Aussi se joignait au petit groupe deux ou trois chevaliers que le roi avait assigné pour les protéger. En ce temps de guerre, ils ne devaient pas trop s'éloigner du château...

Ophélia, montée sur une magnifique jument dont le pelage beige avait quelques étranges reflets dorés, menait en tête du groupe, en compagnie de Sire Tess. L'animal était un présent qu'elle avait reçue d'un roi, lors de ses épousailles avec le souverain d'Orcanie. Quand au chevalier, il s'agissait d'un brave gaillard, un peu plus âgé qu'elle. Il portait sa chevelure, d'un blond cendré, court. Ses yeux, d'un bleu de mer, savérait tout aussi moqueur que rieur. Il était d'une haute stature et dépassait de quelques pouces tout les hommes du château. Large d'épaule, quelque peu carré de la forme, sa force physique égalait son esprit. Et qui plus est, était célibataire. Bien des femmes jalousaient leur reine... combien n'auraient-elles pas souhaiter se trouver auprès de l'irristible Tess, pouvoir converser avec un être aussi cultivé?

À ses côtés, la reine paraissait si fragile, si frêle et si délicate. Sa taille de guêpe devait être, au moins, trois ou quatre fois moins larges que celle du preux. Le soleil, doux amant de l'Émeraude, s'infiltrait à travers le mince feuillage des arbres de la forêt, pour venir créer une aura éphémère sur la jeune femme, lui donnant ainsi un air irréel. Sa perfection, la douceur de ses traits, l'étaient déjà sans cela. Et avec l'ambiance quasi-magique d'un bois au printemps, elle le paraissait d'avantage.

Derrière eux se tenait quelques femmes, conversant. Les rumeurs qui se racontaient depuis cet hiver s'étaient aténuées. Le ventre d'Ophélia n'avait pas encore enflé, mais on racontait ( et certaines servantes l'affirmaient ), que la reine n'avait pas saigné lors des deux dernières lunes. Bon augure? Espoir vain? On tentait de le découvrir, par maints moyens. Magie, enscorcellement, divination, attente... Tout les moyens étaient valides, tant que le mauvaises actions ne soient pas conçues au grand jour.

Soudainement, la reine tira sur la bride de sa monture, la faisant ainsi arrêter sa marche. Elle sembla demeurer un moment à l'écoute et fit même taire sa propre suivante, qui l'observait avec admiration. Puis, un sourire mystérieux apparut sur ses lèvres roses.

- Entendez-vous, messire Tess? Écoutez bien...

L'homme tendit l'oreille, à son tour. Mais ne sembla ne rien entendre.

- Ah! Ma Dame! Que le chant des oiseaux, que l'amour de la nature...

- Non, écoutez bien, tous... Ne l'entendez-vous pas? Un chant... Ce chant?

(hj: oooh que c'est tentant, je m'incruste Very Happy

)

Morrigane chantait doucement, confortablement installée dans l'écrin des branches noueuses d'un vénérable chêne. Nébu était perché à côté d'elle, les yeux à demi-clos, veillant avec moins d'attention que d'ordinaire sur sa jeune maîtresse.
Celle-ci semblait perdue dans ses songes, sa voix s'envolant dans les branchages, se mêlant à celle des oiseaux, du vent et de la forêt tout entière. Une chanson ancienne, dont les sons et la langue semblaient avoir été forgés à partir de murmures de ruisseaux et de pas sur la pierre. Elle virevoltait, montait et redescendait, douce et ennivrante comme un vin d'herbes, emportant l'esprit sur ses ailes pour une voltige effrennée au-dessus des cieux.

Sa voix était à peine plus élevée qu'un murmure, en vérité. Et pourtant l'on pouvait entendre chaque mot, comme un chant d'oiseau un peu plus élaboré...

Ophélia, sachant bien malgré les racontars, qu'elle n'avait jamais été effleuré par la folie, descendit de sa monture. Elle eut quelques difficultés, était peu habitué de devoir mettre pied à terre seule. En temps plus courant, on aidait généralement la reine. Ne portait-elle pas l'héritier du roi?
Tenant sa jument par la bride, la belle s'avança en direction du chant, se laissant guider par ses sens. La bête la suivit, sans broncher, trop heureuse de ne plus avoir à supporter ce poids sur son dos, aussi léger fut-il. Ophélia clos ses yeux, ne se laissant guider que par ses instincst primaires.
Tess, voyant ainsi sa souveraine agir, sauta lui-même à bas de sa monture, pour lui porter l'aide dont elle aurait besoin. Sur ses traits de guerriers se lisaient une crainte, de l'anxiété. Qu'avait-elle donc, cette femme? Il avait entendu parler de sa folie... même s'il ne voulait pas en croire un mot. Mais il était désormais mis devant le fait...
Il alla donc rejoindre l'Émeraude... et entendit le chant...

Ophélia s'arrêta au pied d'un arbre, celui où était perché la barde de Mordred... Son regard au vert soutenu et d'une brillance sans pareille, s'ouvrit sur la nature et se leva vers les cieux. En aperçevant Moriganne l'impie, la comtesse d'Aurey sourit.
Comment aurait-elle pu se douter? Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt?
Malgré le facheux évènement qui s'était déroulé dans la salle commune des dames, lors de l'hiver dernier, Ophélia n'en voulait point du tout à la païenne. Elle conservait, pour cette curieuse créature, une sorte d'admiration, empreinte d'une vénération secrète. Morrigane avait défié le seigneur évêque, Nicolas Florin, l'impitoyable, le représentant de Dieu! Et il l'avait torturé, sans aucun doute... Mais elle avait survécue. Probablement à cause de l'amour que Mordred portait à sa barde. À n'en pas douter, celui-ci était intervenu... Mais qu'importait? Ophélia, qui s'était toujours conduite en bonne chrétienne, n'avait jamais connu autant de chance. Tandis qu'elle, Morrigane, priante de l'ancienne religion, n'avait jamais connu l'infortune... du moins, avait-elle toujours eu beaucoup de chance dans sa malchance...
Elle réprima donc l'envie d'interpeller l'artiste, ou même de grimper dans l'arbre. Son désir le plus profond était de se lier d'une étroite amitié avec cette femme, malgré son rang social et malgré les rumeurs que cela entraîneraient... ne commencait pas a en avoir l'habitude? Mais cela demeurait impossible... comment cette femme de la nature pourrait comprendre ce sentiment? Comment pourrait-elle croire seulement que la reine ne lui en voulait pas, pour les blessures que son oiseau de malheur lui avait infligé?
Ophélia s'agenouilla donc au pied de l'arbre. Sa voix s'éleva, contrastant avec celui de Morrigane. Le sien était en latin, langue commune pour les nobles, mais ne s'en trouvait pas moins beau. D'ailleurs s'émerveillait-elle toujours de ce chant, qui jaillssait irréellement de l'interrieur de son corps. Il lui semblait parfait, au dela de tout ce qui est possible. À travers le monde que dame nature avait édifié, s'éleva la beautée des hommes. S'entremêlait arbre et batisse de pierre, temple oublié d'un passé révolu, se joignait bête et culture, entremêlé des pensées...
Et grâce à ces deux chants qui s'emparaient des âmes, les réduisant en cendre en un seul souflle, ils rassemblaient les esprits dans une communion intolérable et désirable. Les gens écoutaient, et défaillaient...

Invité

Vohan errait depuis plus de quelques heures au alentours du château, obervant la nature naissante et orgeuilleuse qui poussait malgré la neige restante... Le soleil brillait haut dans le ciel et venait faire briller la chevelure blonde de l'écossai monté sur Dustwind, son destrier offert en cadeau pour ses 18 ans.

L'écossai avançait lentement, perdu dans ses songes lorsqu'il crut enttendre au loin, deux voix mélodieuse, se combinant au loin. Vohan serra les talons et fit accelerer son cheval en direction du chant. Sûrement deux bardes en promenades qui chantait des louanges au printemps et au renouveau. qu'importe, Vohan voulait se rapprocher d'Avantage du chant mélodieux, n'Est-ce que pour salué les deux bardes...Cependant, sa surprise fut grande lorsqu'il vit la belle Ophélia, radieuse et souriante, chantant accompagner de la barde du roi. L'écossai sentit son coeur se figer, il se demanda si il devait se rapprocher...Il ignorait si revoir la reine, devant tant de nobles serai une bonne idée. Après tout il avait jurer devant Dieu de ne jamais ternir l'honneur de la dame en aucun cas...Vohan ne pu cependant pas retenir son coeur et il s'approcha d'avantage, tel une ombre entre les multiples branches des arbres...Puis il croisa son regard...

Lorsque son regard aux précieux reflets croisa celui de Vohan, sa voix se brisa et l'échos se répercuta dans la nature. L'Émeraude se leva avec lenteur, en ne quittant pas des yeux l'homme qu'elle aimait tendrement, en secret. Tout son corps fut parcourut d'un grand frisson. Et il lui sembla se fondre, pour ne devenir qu'un avec la nature.
Un pâle sourire effleura ses lèvres désirables, qui n'était adressé qu'à Vohan. Le monde autour d'elle, s'évanouit. Il n'existait plus que lui... lui et elle. Deux âmes, faites l'une pour l'autre.
Ophélia enjamba une branche, et s'avança en direction de son amant, sans se soucier de la réaction de la noblesse.

- Messire Vohan...

Invité

Vohan sourit lors de l'approche de la jeune femme et décsendit de sa monture pour arriver à la hauteur de la reine. Il avait oublier tout ceux qui les entouraient et ne prêtait guère d'attention au garde près de la belle. Ses sentiments pour elle ne cessaient de croître de jour en jour et en cette merveilleuse journée de printemps, Vohan n'aurait voulu qu'une seule chose, l'embrasser, la serrer dans ses bras et rester ainsi jusqu'à la fin des temps...

- Mes saluts très chère reine... Dit-il en s'inclinant légèrement J'espère vous voir bien profiter de cette magnifique journée...

Ainsi s'entendre appeler par ce titre qu'elle ne méritait pas, la blessa. Ce fut comme si on lui avait enfonçé une hâche dans le ventre, puis transpercé le coeur à l'aide d'une lame.

- Ah.. .messire...

Ses désirs étaient tout aussi puissant que ceux de Vohan. Se réfugier dans ses bras, sentir son odeur, sa présence. Vouloir ne faire qu'un avec son corps et son âme. La reine continua de s'avancer, de plus en plus vite, en direction de Vohan. Elle finit par courir et se jeter dans ses bras et lui murmura tendrement à l'oreille, en sentant une chaude fièvre lui brûler le corps:

- Ne m'appelez plus jamais ainsi, mon amour...

Invité

Vohan se sentit soulever lorsque la belle vint se jeter dans ses bras mais il eut tôt fait, à contre coeur, de l'éloigner de lui. Il y avait beaucoup trop de témoins autout d'eux et Vohan sentit en lui un leger élan de panique qu'il su bien contrôler.

- Je vous appelerez donc "amour" en privé et Ophélia devant tout ces gens qui nous observe ma dame...J'espère que vous avez l'explication facile parce que l'Homme derrière vous semble douter...

Puis Vohan afficha un faux sourire qu reste des nobles et, à l'appris des regards, il éffleura délicatement la hanche d'Ophélia...

- J'ai quelques révélations à vous faire un peu plus tard ma dame...Mais pour l'instant, ces...personne souhaite sûrement quelques explication et...Une présentation de ma part!

l'écossai se pencha ensuite pour murmurer à l'oreille de la douce reine. Il se devait de s'excuser de son comportement enver elle mais il ne souhaitait absolument pas se voir à jamais séparer d'elle par une corde ou un infernal brasier...

- Je vous aime ma dame mes ces personnes qui vous entourent en cette journée m'importune, je donnerai tout pour poursuivre cette marche en votre seule compagnie mais hélas...

Ophélia, blessée, retomba brutalement sur terre. Ces gens, ses sujets, Mordred, son fils, leur enfant, ses devoirs, ... Ah! Si seulement elle eut pu le rencontrer seul... Elle aurait pu, oui, elle lui aurait permis. Un baiser, si convoité, une caresse, un effleurement.

- Non, je ne le permetterai pas. Messire Tess, poursuivez votre route, je rentre au château avec Sire Mckeith. Je prendrai avec moi ma suivante, la demoiselle Càmélià.

Malgré l'étrange requête de la reine, le chevalier acquieca, en dévisageant le guerrier. Il le connaissait, pour être sous son commandement.

- Bien, ma dame.

Il apporta la monture de la reine et l'aida à y monter. Càmélià, mal à l'aise, sourit timidement à messire Vohan, en baissant les yeux dès que leurs regards se croisèrent.

Le Roi !

( hj : "pampampam" .... rabbit

*s'instale dans son fauteuil, gai comme un pinson, un sachet de bretzel dans une main, une bière -texane- dans l'autre ...*

" aaah, quel est le programme aujourd'hui ? ..." study

*arrrg*

*manque de s'étrangler avec un bout de bretzel*

........

" je ... je vois ...."

fine ! Demoniaque

)

Invité

Vohan regarda le cortège de noble s'en aller puis se retourna vers Ophélia, le regard plein d'amour et de tendresse. Il lui offrit ensuite son bras et tout deux commencèrent à marcher lentement, suivit de près par la suivante de la Dame. L'écossai savait que la jeune suivante n'allait rien répété au roi, sa fidélité pour la reine était beaucoup trop grande...Vohan allait donc pouvoir profiter du reste de la journée avec la toute belle Ophélia...Si bien sur, aucun serviteur du roi ne passait dans les parages...

- J'ai...j'ai quelques chose dont je dois vous parlez ma dame...J'ignore si cela vous aidera ou vous affectera mais je tient à vous en faire part tout de même...

L'écossai se rapprocha encore un peu plus de la reine, laissant au passage, un faible baiser sur la joue de cette dernière. Il était si heureux d'être en sa compagnie qu'il ne pouvait s'empêcher de vouloir l'embrasser et de la tenir près de lui...

- Le roi m'a convoquer cette avant-midi. Il voulait s'entretenir avec moi à propos d'une mission, donné certainement dans le but de m'éloigner de vous et de tester ma fidélité...Soit, j'ai accepter et je partirai pendant quelques semaines loin de vous afin de faire parvenir un message d'alliance au près d'un allié du Roi...Cette mission me dérange certe, mais Mordred ma assurer qu'elle serait de courte durée...

Puis il s'arrêta et considera Ophélia d'un oeil aimant. Il caressa tendrement sa chevelure et dépossa un léger baiser sur le front de celle-ci...

- J'espère que mon départ ne vous chagrine pas trop ma dame...Il me déchire en deux mais au moins je sais que dès lors de mon retour, les bourgeons auront surement éclatés et que le printemps aura certe, mûrit...Nous pourrons donc plus souvent aller prendre de longue marche, rien que vous et moi dans la vaste forêt entourant ce beau royaume...Et qui sait, peut-être verrez-vous L'écosse? Dit l'homme, un large sourire aux lèvres et les yeux pétillants d'amour

Kadoudal, qui fesait partit de l'escorte chargé d'encadrer et protéger la Reine et les dames de la cour, et qui était en pleine conversation avec une noble orcanienne ( hostile à la jeune souveraine), remarqua l'attitude pour le moins étrange d'Ophélia ...

Que signifiait cette effusion ? ...
Et devant une partie de la cour ...

A peine remit de sa stupeur, le conseiller de Mordred avisa un garde et tandis que la Reine, sa suivante et McKeith s'éloignaient, lui lança :

Suivez sa majesté à distance ...

Le Roi désire que son épouse soit protégé comme il se doit et à tout moment ...

Arrivé au château, rendez vous auprès du Roi et annoncez lui ma venue tantôt ...

Je dois absolument m'entretenir avec sa majesté ...

Allez ! ...

Le soldat enfourcha prestement sa monture et se mit en route ...

Kadoudal se tourna vers son amie et lui adressa un bien étrange sourire ...

La demoiselle Càmélià, toujours perché au haut de sa monture, observait le couple d'un oeil bien noir. Elle ne paraissait point du tout heureuse de voir l'homme qui faisait battre son pauvre petit coeur, blessé. Une profonde jalousie s'installa en elle.

Le premier mouvement d'Ophélia, lorsque le groupe disparut de leur vue, fut de prendre dans sa main, celle de Vohan. La nouvelle, bien que blessante, ne la surpris guère.

- En ce cas, mon amour, comme Pénélope, femme d'Ulysse, je vous attendrai, fidèle et aimante. Et le royaume ne connaîtra la joie que lorsque vous reviendrez... auprès de moi.
Je vous aimes également Vohan...

Elle contreignit l'écossais à se retourner vers elle, afin de lui faire face. Bien plus petite que lui, elle plongea son regard aux reflets merveilles dans celui couleur d'océan de son aimé et se hissa sur la pointe des pieds. Un doux baiser effleura les lèvres du guerrier. Et ses mots ne se firent plus que murmure, aussi douce que la brise du printemps.

- Pourquoi ne pas fuir maintenant? Ma suivante, Càmélià, n'aurait qu'à dire que nous sommes tombé dans une ambuscade... ou elle n'aura qu'à nous y suivre... nous lui trouverons certe un époux digne d'elle! Je vous aimes, tant Vohan! Je ne survivrai pas, si vous ne revenez pas... Partons...

Invité

Vohan sentit en lui, une forte bouffée de chaleur lorsque la dame déposa ses lèvres sur les siennes...Puis il entendit les dernière parole d'Ophélia...S'enfuir? maintenant? Vohan se demandait si cela était une bonne idée mais il ne pouvait pas resister à l'envie de partir, enfin, là ou vivaient ses proches et en compagnie de la belle...Pouvait-il demander mieux?

- Si nous partons, c'est avec votre suivante...Je ne veux pas prendre le risque que vous vous sentiez seule ni qu'elle...qu'elle ne répète cela à qui que ce soit...Je laisserai un message à un ami proche, il nous fera passé pour mort.

Puis Vohan se tourna vers Càmélia en lui adressant un large sourire.

- Aimez-vous les voyages très chère? Car si oui, nous partons à l'instant, évitant le plus possible les regards indiscrets...

Vohan se savait suivit, il avait lancer de nombreux regards derrières lui et une ombre les suivait discrètement...Il fallait trouver une façon d'éloigner l'espion...Une grande diversion...C'est alors qu'il apperçu au loin, ce qui signifiait peut-être enfin, sa fugue en compagnie d'Ophélia...

Il y avait, à l'oré du bois, quelques imprudents tonneaux d'huile et malencontreusement, à quelques mètres de là, se trouvait le maréchal ferrant...Et sa fournaise...et ses flammes... Ce que l'Écossai souhaitait faire était peut-être bien dangereux mais la diversion serait, sans nul doute, de grande augure et la fuite, peu remarquer...Il prit donc son cheval par la bride et invita dame Ophélia à y monter pour ensuite la suivre dans son mouvement. La selle n'allait peut-être pas être confortable pour la jeune femme mais Vohan pensait surtout à la pagaille qu'il allait créer près des écuries et du maréchal...

- Mon amour, je vous menerez, vous et votre suivante, plus enffoncé dans la forêt, puis, j'irai provoqué notre fuite vers l'Écosse...Je vous demande uniquement de me faire entièrement confiance...

Puis l'écossai lança son cheval au grand galop, suivit de près par la jalouse Càmélia qui ne semblait pas rassurer à l'idée de quitter l'Orcanie...
Dès qu'ils furent assez loin dans la forêt, le prince écossai sauta en bas de sa monture, s'approcha discrètement des tonneau et en saisi deux au passage...Et lorsque le maréchal férrant eut tourné le dos, Vohan lança les deux réservoir à huile dans le feu! Provocant par le fait même une sourde exploision et un cri fort venant du pauvre homme travaillant la bas...Puis le feu se propagea...Et l'écossai prit la fuite...

Lorsqu'il arriva près des deux jeunes femmes terroriser, Vohan grimpa rapidement à l'arrière d'Ophélia puis laissa celle-ci lançer un dernier regard au flammes dévorant l'écurie et les bâtiments avoisinants...C'est alors que l'écossai talona violemment son cheval, tête vers le nord...Il allait retrouver l'Écosse...La barrière de feu, déjà s'étendant sur de nombreux mètres, empêchait l'espion d'aller plus loin...Il allait devoir prendre un large détour et leur laisser sufisemment de temps pour atteindre l'exterieur des terres...

C'est alors que, seccouer par la rapide course de l'étalon, Vohan soupira, laissant un souffle chaud et soulager se nicher la le creux du cou de la tendre jeune femme qui faisait battre son coeur....

( hj : bon j'ai effacé mon précédent post ...
Mais je tiens à réagir, mes agneaux ... Demoniaque

)

(Oulà!! Ne faites point cela bande d'impudents! Vous allez déchainer sur vous les foudres de la puissante Orcanie!! Vous passerez pour fugitifs et vous serez traqué à travers le royaume et celui de Bretagne Demoniaque

)

( hj : Mais non ils ne feront pas ça ... Razz

)

L'Orcanie était désormais sur le pied de guerre ...
Aussi tout les sujets males du royaume en age de se battre (16-40 ans), étaient ou seraient très bientôt mobilisés et incorporés dans l'armée royale ...
Les alentours de Warminster étaient donc quadrillés par de nombreuses troupes en manoeuvre ( dans le cadre de la lutte contre les brigands réfugiés dans la forêt), ou effectuant leurs patrouilles quotidiennes ...

Après avoir tracqué le gredin toutes la matinée dans l'épaisse forêt entourant la cité de Warminster, une compagnie de cent hommes, avec à leurs tête le capitaine Ganelon, cheminait lentement vers le château ...

Soudain deux cavaliers apparurent devant eux ...
Croyant qu'il s'agissait là de brigands en fuite, les archers les mirent dereschef en jout ...
Mais quand Ganelon apperçut le visage de l'un des cavaliers ( Ophélia), il fit un signe de la main à ses hommes ...
Le capitaine croisa ensuite le regard du sergent Gareth et tout deux s'approchèrent de la petite troupe ...

Après avoir constaté que Vohan était monté en croupe derrière la Reine, il fronça les sourcils, adressa un signe de tête à l'écossais puis déclara, en considérant Ophélia :

- Majesté ?! ...

Allez ... vous bien ? ...

Est il survenu quelque chose ?! ...

Excusez mon étonnement, mais ... je suis surpris de vous voir sans escorte ! ...

En tous les cas je suis en votre entière disposition ! ...

Le militaire s'inclina légèrement, puis fit signe à quelques soldats d'avancer, déjà un homme tendait respectueusement sa main à la Reine afin de l'aider à descendre ...

Ophélia sentit un frisson la parcourir, en sentant le souffle de son amant dans son cou. Elle ferma les yeux, savourant cette nouvelle sensation de liberté, tentant avec peine d'oublier les remords qui envahissaient son esprit et qui frappaient à la porte de sa conscience. Mais gardienne de son royaume, elle tenait ses portes de fer fermées.

L'écho d'une voix peu familière rappella à la réalité la souveraine d'Orcanie. On l'interpellait, par son titre.
L'enfer avait gagné. L'envahisseur était parvenu à contrer les défenses de la comtesse d'Aurey. Elle avait échoué.

C'est donc à contre-coeur qu'elle accepta la main offerte et qu'elle se défit de l'étreinte de l'écossais.

- Est-ce si apparent, sergent?, dit-elle d'une voix troublée. Pardonnez ma confusion, je ne sais que dire. J'ai été prise d'un malaise... Et Sire Mckeith a proposé de me raccompagner au château. J'ai donc pris la route en sa compagnie et avec celle de demoiselle Càmélià... Et sur notre route... Soudainement, sans prévenir. C'était... terrible! Comme si l'enfer avait surgit d'entre les entrailles de la terre. Et j'ai cru mourir! Mais heureusement messire m'a épargné des flammes!

A l'écoute des propos un peu désordonnés de la Reine, Ganelon trésailli et mit pieds à terre ...

Le capitaine s'inclina et réagit aussitôt :

- Grand Dieu ! ...

Majesté ! ...

Vous n'êtes point blessée ?! ...

L'officier considéra Ophélia avec déférence et ne remarqua ni blessure, d'aucune sorte ...

- Sans doute un incendie provoqué par quelques brigands que nous pourchassons depuis ce matin ...

Nous ne pouvons écarter l'idée d'une atteinte délibérée à votre personne ! ...

Ceci dit, Ganelon héla deux cavaliers, puis revint à sa reine :

- Souhaitez vous être escortée par mes cavaliers et votre serviteur jusqu'au château ? ... Votre majesté ...

Je vous offre ma monture, je prendrais celle de l'un de mes hommes ...

Je ... je serais vraiment heureux de vous servir madame ...

Après s'être de nouveau incliné, le capitaine porta son regard sur Vohan :

- Messire ...

Je gage que votre conduite courageuse et votre dévouement seront fêtés dignement dès ce soir, au château ! ...

Au nom du Roi je vous en remercie grandement ! ...

Ganelon jetta un regard admiratif à Vohan, puis s'adressa à la Reine :

- Majesté ...

Souhaitez vous que nous nous mettions en route dès maintenant ? ...

-Certe, certe, messire. Je ne désire point demeurer un moment de plus en cet endroit! Rentrons sergent!

Malgré ses paroles contradictoires, l'Émeraude s'avança dans la direction par où le sergent Gareth l'entraînait.
Son regard, chargé de peine, mais également d'amour, se tourna vers Vohan. Elle lui fit un sourire, si beau, si plein d'espoir. Il exprimait une grande peine, empreinte d'une lumière. Ils se reverraient et ils partiraient, qu'importait la situation? Mais ils devaient faire vite... Car l'été approchait à grand pas, et à la guerre également.

Invité

L'écossai souria a son tour à la belle puis, dans son fort intérieur, il maudissa les garde qui l'avait empêcher de s'enfuir accompagner de la toute belle Ophélia...Cependant, Vohan allait trouver un plan...Ils allaient réussir à s'enfuir et ce, sans même attirer l'attention d'un garde patrouilleur...Il allait devoir envoyer une lettre à la reine...

- Faites-vous route avec moi très chère? Votre pauvre reine semble...accablée n'Est-ce pas? demanda Vohan à la suivante, toujours en état de choc

Càmélià, demeurée discrète à l'arrière, n'avait pas dit un mot, n'avait pas esquisser le moindre geste. En retrait, perdue dans ses pensées, elle tentait de calmer la sourde colère qu'elle ressentait. Comment une reine aussi belle et aussi pure qu'Ophélia pouvait-elle se permettre de mentir? Comment est-ce qu'une épouse bien mariée et chérit comme le faisait le roi pouvait-elle tomber amoureuse d'un autre? Comment une chrétienne aussi pieuse pouvait agir en traitresse? N'avait-elle pas des devoirs?.
S'entendant interpller par la douce voix de celui qu'elle chérissait secrètement, elle revint à la réalité. Elle sourit, sans comprendre, à Vohan, alors que ses petites pomettes rosissaient
- Pardon messire?

Invité

Vohan lui souria d'avantage. Malgré le fait que son coeur soit partit en même tant que la reine, il tenait tout de même à se montrer poli et agréable face aux autres...Même sachant que le regard de la jeune Càmélia était empli de doute à propos de la reine...Elle devait sans nul doute être déçu...Mais Vohan ne voulait pas penser à cela, il allait sûrement marcher encore un peu dans la forêt,se perdant dans ses songes et un brin de mélancolie...

- Je vous propose simplement de poursuivre la route avec moi chère Càmélia, si le coeur vous en dis. dit-il, toujours en souriant si aimablement

- Si vous m'offrez meilleure mine monsieur, je vous accompagnerai où vous m'emmenerez...

Càmélià, ayant osé dire ces quelques paroles douteuses eut un hoquet de surprise. Ses joues, déjà rosées, s'empourprèrent d'avantages et elle déglutit. Elle retint un rire nerveux.
Fixant de ses deux grands yeux bleus l'encolure de son cheval, elle souhaitait ainsi éviter le regard de Vohan. Peut-être parviendrait-il à y lire quelque chose? Peut-être ne serait-elle plus chaste, en revenant au château? Et si cela l'aidait à oublier une femme déjà mariée... qui appartenait déjà à un autre homme...? Il serait obligé de la prendre pour épouse, l'ayant déshonoré! Oh! Petite diabolique poupée de porcelaine! Si petite, si jeune et déjà imprégnée de ce venin qu'on les nobles de la cour! Et plus particulièrement celle d'Orcanie...!

Invité

Vohan leva un sourcil lorsqu'il entendit les propos de la jeune demoiselle...Vohan avait été quelque peu surpris mais n'en fit pas de cas et resserra les talons afin de faire avançer le cheval qu'il montait. Il fut suivit de près par la suivante de la reine et tout deux cheminère un bon moment en silence. Soudain, Vohan remarqua que le soleil perdait de l'altitude et qu'ils n'étaient toujours pas arrivé à l'oré des bois ou le feux avait ravagé une bonne partit de la forêt. Vohan ne vit d'ailleur aucune trace de feu...S'étaient-ils perdu déjà?? L'écossai ne s'en soucia pas trop et préférant prendre une courte pause afin de laisser son cheval broutter l'herbe naissante et boire un peu l'eau du ruisseau avoisinant...

- Je vais lasser Dustwind prendre un peu de repos! Peut-être voulez-vous vous dégourdir un peu les jambes ?

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