La promenade des dames

Ce fut avec joie que la petite demoiselle entendit cette proposition. Ses cuisses la brûlaient, elle avait mal au dos et avait peine à tenir encore en selle. Elle lança un charmant sourire à l'écossais, en guise de remerciement, et se précipita, non sans difficulté, en bas de sa monture. Elle ne fut pas surprise d'avoir de la difficulté à marcher, ayant si longtemps voyagé. Mais loin d'être rassuré, la suivante de la reine observa les alentours, ne sachant plus où ils se trouvaient.

- Oh! Quelle douleur!, se plaignit-elle. Cette chevauchée sera la dernière avant un bon moment! Mais dites-moi, Sire Mckeith, où sommes-nous?

Vohan souria, embarasser par la question de la jeune femme et passa sa main nerveusement dans ses cheveux. Il ne voulait surtout pas alarmer la jeune femme et surtout pas l'apeuré. de toute façon, Vohan allait sûrement trouver un chemin pour sortir de la forêt! Ils n'y passeraient certainement pas la nuit! L'écossai avait une note à envoyer à la reine et aussi se devait-il de remmener la suivante saine et sauve là ou sa place était...

- Pour l'instant, nous faisons détour pour éviter le feu. Je ne surtout pas que malheur nous arrive en passant par la mais ne vous en faite pas, nous serrons bientôt arriver! Après cette courte pause bien sur!

Puis l'homme souria à la jeune femme et alla désserrer la selle des chevaux afin de leur laisser un peu d'air criculer entre la peau et le cuir de la selle. Il laissa la jeune femme errer un peu et se reposer avant de se retourner vers elle.

- Je...Je tenais à m'excuser pour tout à l'heure, mon attitude ne vous a certainement pas plus et j'ai tenu pour acquis le fait que vous suiveriez certainement la reine..je...Je ne voulais pas vous imposer un si long voyage. J'imagine que la barrière des soldats vous a probablement soulagé...

Càmélià alla s'asseoir sur le tronc d'un arbre, couché au pied du sol. Ainsi, le jeu commencait-il. Son premier et véritable jeu... Le séduisant écossais contre la jeune noblesse.

- Ah! Monsieur... Vous soulagez ainsi mon coeur! mentit-elle. Quelle horreur aurait-ce été que de devoir dormir parmis la dure sauvagerie de cette forêt! Mais à vos côtés, au moins, aurai-je été certaine d'être en sécurité.
Pour ce qui est de votre initiative, je vous l'ai clarifié l'instant d'avant. Je suis prête à vous suivre où vous m'emmenerez, mon seigneur. Je ferez ce que vous me demanderez... absolument... tout.



Son regard d'un bleu profond plongea à ce moment dans celui couleur de mer de Vohan. Elle le soutient, dans toute son intensité. Et d'un sourire, elle souhaita le voir venir s'asseoir à ses côtés.

Vohan figea un moment. Il se demandait honnêtement si il était sot ou si la jeune Càméla lui faisait des avances...Son regard, son sourire invitant...Ses joue roses et mignone...L'écossai leva les sourcils et ne put s'empêcher de sourire...il était vrai qu'il adorait jouer à la seduction et il trouvait mignon que cette chaste jeune fille tente son coup avec un homme tel que lui.

Lorsqu'il en eut finit avec les chevaux, Vohan vint prendre place non loin de la jeune demoiselle et se mit à chantoner à mi-voix, un air de l'Écosse tout en se déchargeant de son épée et de sa longue cape qui lui donnait très chaud...Puis il échangea un regard sympathique avec la jeune fille

- Dites-le moi lorsque vous voulez rentrez parce que l'air est si bon que je risque d'oublier ou nous sommes sensé aller!

La demoiselle, presque à l'extase, jubilait interrieurement. Le jeu serait-il aussi facile? Avait-elle à ce point de charme? Vohan était-il lui même interressé ou n'était-ce qu'un moment, loin de sa belle, pour se contenter?
Quoi qu'il en soit, la belle posa ses mains sur le tronc, de façon à s'appuyer tout en mettant son corps en formation en valeur.

- Y a t'il seulement l'air qui est bon, monsieur?

Vohan se raidit et lança un petit regard douteux à la jeune fille. Elle était très entreprenante celle là! Vohan ne put s'empêcher de sourire et il baissa légèrement la tête avant de promptement répondre à Càmélia.

- Votre compagnie m'est agréable ma dame, et le son du printemps à mes oreille d'autant plus!

Càmélià n'afficha pas sa déception, quoi que bien amère. Cette réponse la blessa grandement, mais elle était bien loin d'abandonner! Ainsi croyait-il bien mener la partie? Elle lui démontrerait qu'il avait tord!

Se levant, la demoiselle de compagnie marcha en direction d'un espace vert, où il n'y avait aucun arbre, mais une simple pelouse. Elle s'y effondra, et s'étendit sur le sol, en s'étirant et en poussant un faible de gémissement de contentement.

- Ah! Comme cette journée est belle... Je n'ai point envie de rentrer! Et j'aimerais faire durer éternellement ce moment, mon ami! Ne faisiez-vous pas cela, dans votre jeunesse, observer les nuages et leur attribuer une forme? Venez prendre place à mes côtés... et observons le ciel!

Vohan fronça légèrement les sourcils et finit par se lever. De toute façon, il n'avait qu'à garder un peu ses distances et tout irait bien. La jeune Càmélia était sans nul doute, très disposer à s'offrir à lui aujourdhui...Vohan ne pouvait certe pas cacher son attirance pour le plaisir charnelle mais sa noblesse lui interdissait de souiller une si jeune et si pure jeune femme. Il prit donc place au côtés de la suivante, laissant un considérable espace entre eux.

- J'ai bien sur, fais cela avec mon frère Donavant et mon ami de longue date, le très cher Bartel...Que voyez-vous?

Càmélià fut désapointé de le voir si loin. Mais elle compris qu'elle devait encore pousser le jeu, pour qu'enfin une action soit posée. Elle leva son bras vers le ciel et pointa de son index blanc un gros nuage motoneux, rond.

- Regardez! Celui-ci, on dirait une pomme. Ne le trouvez-vous pas?

Évoquant ainsi le fruit du péché, elle souhaitait lui faire comprendre ses intentions.

- Et vous, que voyez-vous?

Vohan sourit et tenta de disserner la pomme au loin puis, l'illusion le frappa. La pauvre ignorait complètement dans quel terrain elle s'avanturait! Les jeux de la passions n'avaient rien de simple pour une aussi jeune pucelle et Vohan se refusait d'aller plus loin. Même pas un baiser lui serait accorder. Il aimait la reine et l'Aimerait jusqu'à son dernier souffle.

- Je ne vois aucune pommes là haut ma dame! Cependant, j'y vois un féroce aigle fonçant droit sur un nuage formant un troupeau de moutons...L'appercevez-vous?

Càmélià soupira d'exaspération. Vohan était-il sot ou ne désirait-il pas de sa personne? Cette dernière pensée proposée par la réalité qui désirait s'imposer lui semblait beaucoup plus probable et fit monter une grande colère en elle. Il était impossible qu'il n'ait pas remarqué son attirance envers lui... Il n'était tout de meme pas dénué d'intelligence.
Elle afficha un traitre sourire, à l'idée d'un nouveau plan d'action, qui lui semblait infaillible. S'il ne s'adonnait pas a son jeu, elle l'y forcerait.

- Un aigle fonçant sur un troupeau de moutons? Non, messire. Je dirais plutôt un loup! Regardez bien... Ici le museau, la gueule grande ouverte, oreilles pointues, dents accérées, prêt à bondir sur une agnelle! Ne la voyez-vous pas? Elle se tient auprès du mouton courronné. N'est-ce pas évident? Il va la manger, le vilain! Oh... J'en suis peinée...

Vohan fut surpris par les propos de la jeune dame et ne pu empêcher un lourd soupire de s'évader. Il savait ou elle voulait en venir mais elle était si jeune et encore si pure. Pourtant, son esprit semblait être déjà souillé par les viles manière de nobles de la cour...Prêts à tout pour atteindre leurs buts...

- Tentez-vous desespérement de me dire quelque chose ma dame? Vos allusion à certaines...Choses, me donne l'impression que vous souhaiter me faire par de quelque chose. Aurais-je mal agis??

- Oui, monsieur, permettez- moi de vous critiquer, lui répondit-elle, simplement avant de poursuivre, sur un ton que seule la passion a pu enflammer. Je ne metterai pas en doute les sentiments que vous éprouvez pour Dame Ophélia. Cependant, croyez-vous, au fond de vous-mêmes, que ceux-ci sont partagés? La dame d'Orcanie a déjà un époux et je ne sais si elle vous as fait l'éloge de son époux comme elle le fait avec moi, dernièrement. Elle le couvre de gloire et le compare aux césars d'antan...! Elle dit qu'il ne pourrait exister meilleur époux que le roi, et que pour tout l'or et l'amour du monde, elle ne le quitterait pas. Croyez-vous qu'elle le ferait? Quitter un roi puissant pour... un guerrier sans toit?
Je vous sais merveilleux combattant, séduisant héritier et champion de la reine. L'Émeraude ne quittera jamais notre souverain pour vous. Elle s'attire votre faveur, je ne sais pourquoi. Peut-être devrai-je le lui demander?
Mais jamais je n'ai vu briller dans ces yeux une lueur enflammée lorsqu'elle vous regardait. Elle n'a d'attention que pour Sire Mordred... Vous n'êtes rien a ces yeux, malgré ses paroles de velours.
Je vous dit cela en tant qu'amie, et je sais que cela vous fachera. J'en suis peinée, de savoir que vous me rejetterai parce que je vous ai révélé la vérité...
Mais peut-être cela vous permettera t'il de passer à autre chose? Ainsi, vous ne trahirai ni votre roi, ni votre coeur, ni votre corps...

Vohan fut profondément irriter par les paroles de la jeune femme et trouva préférable pour lui de se lever et de reprendre la direction des chevaux. Elle était aller trop loin et l'écossai ne pouvait se permettre de lui accorder la vérité...Pourtant, les propos de la jeune fille auraient pu s'avérés véridicts...Bien que la reine ait parler de fuite, rien ne garantissait un soudain changement de cap de la par de la souveraine...Vohan sentit son coeur s'émitetté et son âme se pâlir d'avantage. Il avait mal...Mal...Mal à l'âme et mal de croire que peut-être, la jeune Càmélia ne divaguait pas...

- Je crois qu'il est temps pour nous de partir ma dame! Nous avons assez perdu de temps...

Càmélià se leva, furieuse. Elle se rapprocha de l'écossais et lui saisit le poignet.

- Je ne bougerai pas d'ici, messire. Quitte à y laisser ma peau... Abandonnez moi en cet endroit, si cela vous plait... Je vous y attendrai... Attendrai que vous retrouviez la raison...

Puis, jeune sotte qu'elle était, elle alla s'asseoir sur le tronc de l'arbre couché, attendant une quelconque réaction de Vohan.

Vohan soupira et passa sa main dans ses cheveux avec véhémence. La jeune sotte l'exaspérait. Non seulement ils étaient perdus mais aussi elle refusait de partir pour une raison complètement ridicule! L'écossai s'approcha de la jeune femme et la forca à se lever

- Mais pour l'amour du ciel, que voulez-vous?! Je ne resterai pas ici à endurer les sots caprices d'une enfant! Levez-vous, nous partons!

Prise de force, acculée devant une violence qu'elle n'était pas habitué de subir, la suivante de la reine d'Orcanie ne pu contrôler sa réaction. Sa main vint se coller avec force sur la joue de l'écossais, en y laissant une marque rouge.
Elle demeura un moment étonnée de son geste, mais ne le regretta aucunement.

- Soit! Demeurez sur ce vil penchant et rentrez! Mais rentrer seul! Vous refusez la main amie que je vous tend! Vous me violenter, vous me contraigner! Non, je ne vous accompagne pas!
Moi, sotte? Vous, pauvre fou! Imbécile heureux! Traitre! Félon! Je dévoilerai tout! Croyez-moi! Et vous serez pendu!

Sur ses mots, elle se défit de l'emprise de Vohan et se retourna brusquement. Càmélià se hasarda donc sur un chemin qu'elle ne connaissait pas, et, sans pouvoir se fier à quoi que ce soit, outre que son instinct, elle partie dans la direction qu'elle croyait mené au château du roi.

( So... On aurait aussi besoin de ta présence (pour la forme, quoi!) dans les apparements royaux. Tous sont là, sauf toi et je crois que si tu tardes encore longtemps, tu vas avoir du fil à retordre. )

Vohan soupira et se dépêcha d'aller rejoindre la jeune femme.

- Je vous en pris! Je ne puis me permettre de vous laisser seule! Et si quelque chose vous arrivait? je serai tenu comme responsable de vos blessure ou de votre perte! Me haissez-vous à ce point? En quoi mes sentiments vous concernes-t-il? Si j'aime et que mes sentiments ne sont pas partager, c'est mon coeur qui se brisera et ainsi soit-il...J'estime que vous n'avez rien a redire la dessus. Même si vous vous croyez mieux placer que moi pour parler...Je n'en ai que faire et je vous demande simplement de rentrer avec moi et de ne plus en parler.

S'en était trop pour la petite Càmélià. Son coeur encore partagé entre le désire d'être enfant et de se prouver femme, ne pu en supporter d'avantage. Ses joues de porcelaines s'étaient transformées en véritable rivière, ses traits fins et réguliers en moue désespérée.
Elle fit face à Vohan, arrêtant son pas.

- Que croyez-vous messire Mckeith? Que vos paroles empreintes de malheur me touchent? Pas pour le moins du monde, monsieur! Pas pour le moins du monde! Brûlez en enfer, si le coeur vous en dit! Je préfère mourir cent fois, dans d'horribles et d'insuportables douleurs plutôt que de vous accompagner! Jespère mourir dans ce bois! Et que pour cela, on vous conduise à la potence!
Ne le voyez vous donc pas, pauvre sot? Dame Ophélia se moque de vous! Alors que je me tue à vous voir malheureux! Je me sens défaillir, à vous voir à ses pieds, comme le chien que vous êtes! À savoir qu'elle reigne non seulement sur le royaume d'une femme qui aurait dut etre reine à sa place, mais également dans le coeur et dans l'esprit de l'homme que j'admire le plus au monde! Celui pour qui... Ah! Sot! Laissez! Permettez-moi d'être dévoré par les bêtes...

Vohan baissa la tête et dans un élan soudain, il retint la jeune demoiselle par le bras, l'empêchant de partir plus loin. Les yeux de l'écossai brillait d'une effrayante colère et d'une peine sans nom. La sotte avait été trop loin mais l'esprit noble de Vohan reprit le dessus et il dessera son emprise sur la fille. Il ne la quitta cependant pas des yeux...

- ma...Vie, ne vous concerne en aucun point...Je...Je ne vous aime pas et vous aimerez jamais. Vos propos mon rendu de glace face à vous et si vous me voulez mort pour ne pas avoir répondu comme vous le vouliez, bien soit, je quitterai à l'instant pour l'Écosse sans jamais me retourner...Tout cela à cause de vos caprices d'enfant gâtés...

puis l'écossai tourna le dos à la jeune enfant et monta sur son cheval. Il reprima une forte envie d'hurler toute sa colère mais la jeune démone avait eu raison de lui... Il devait quitter pour sa vie et celle de la femme qu'il aimait

- Vous avez gagnez et perdu à la fois....

Certe, Càmélià perdit sa fière allure et demeura bouche bée. La surprise fit bientôt place à une nouvelle vague de colère, qui la transporta hors de ses gonds.

- Soit! Partez! Vil serviteur du diable! Et que Dieu vienne à bout de votre stupidité! Soyez maudit, Vohan! Vous et votre pathétique amour! Je vous maudit, jusqu'à la fin de vos jours, en ne vous souhaitant que des échecs dans tout ce que vous entreprendrez!

Vohan lui sourit à pleine dents malgré son regard exprimant beaucoup de honte face à la jene femme. Il déscendit du cheval et alla se dresser devant l'insolante.

- Je vous ferai peur ma dame...Très peur...

Puis brusquement, l'homme s'approcha plus près que jamais de la jeune femme et la saisi par les épaules pour ensuite l'embrasser fougeusement.

- Voilà, une chose de faite, maintenant au moins je mourerai en aillant donner à une pauvre désolé ce qu'elle voulait! Le prochain acte sera une giffle ma dame?

Brusquée, il était vraie que la jeune sotte s'apprêtait à le giffler. [Hj: So...!!!!!] Au lieu de ceci, un étrange sourire ce peignit sur son visage angélique, défait par le chagrin, la colère et le regret.
La proximité des deux corps ne permit pas de percevoir le coup que lui infligea Càmélià, dans ce qu'il lui servait d'appareil reproducteur. Le voyant se plier de douleur, elle fut satisfaite.

- Non, monsieur. J'ai passé l'âge de l'outrage!

Sur ces paroles, elle se détourna définitivement et alla se percher bien en sécurité tout au haut de sa monture.

Vohan se releva avec difficulter et éclata d'un rire synique. Il avait assez jouer... Il s'approcha donc de la jeune femme et, pour la première fois, fut empli d'un sentiment purement malsain. Il ferma son poing, l'éleva haut dans les airs et retint la jeune demoiselle par le bras

- Le prochain acte sera-t-il la perte de ma dame?

La demoiselle le regarda d'un air méprisant, dégouté et haineux. Le guerrier écossais, fils héritier d'une riche et puissante famille des Highlands, l'avait grandement offensé, elle petite fille du duc d'Orcanie.

- Laissez-moi, monsieur. Je vous interdit dès ce moment de vous adresser de quelques manières possibles à moi, de me poser un regard sur ma personne, de ne cesserai-ce que murmurer, que dis-je, penser à moi!
Disparaissez de ma vue! Je ne veux plus rien de vous!
Vous m'avez grandement offensé et peiné, de surcroit! Je suis insulté! Outré! Ouste!