Interrogatoire de De Winter

Invité

Hector ne savait plus s'il avait encore une chance de s'en sortir, mais pour l'instant, sa situation n'était pas la meilleur ...
Il allait être intérrogé et savait ce que cela voulait dire : brutalisé jusqu'à ce qu'il avoue ...

Les gardes l'avaient attaché sur une espèce de planche verticale et il était suspendu ...
L'odeur de la salle d'inerrogatoire puait sans bon sens, normal après tout, c'est ici que l'on torturait les prisonnier ...

Il ne savait pas pourquoi, mais il présentait qu'il allait vriament souffrir et avoir une terrible sentence ...
tout ca pour avoir reluqué la femme du Roy ...

En pensant à cela, il se demandait comment elle allait, si ils ne lui avaient pas fait mal ...
Ou pas encore ...

Kadoudal était planté devant le prisonnier, un rictus sadique sur les lèvres et encadré par deux bourreaux visiblement impatient "d'officier" ... Le conseiller ne perdit pas de temps :

Allez avoue mon pauvre sir ...

Ou ... Nous te clouons à cette planche tel ce sacré nazaréen ( Jésus ) et ... nous te laissons te vider de ton sang, peu à peu !

L'un des tortionnaires tenait un marteau à la main et l'autre de longs clous en bronze ... A chaque réponses négatives de Winter, un clou lui serait planté dans la main ou ... le pied .

Au beau sir de décider s'il voulait périr en martyr ... Pour préserver une Ophélia ... qui avait déjà reconnu sa faute .

Invité

Hector resta figé lorsqu'il vu l'homme qui tenait dans ses mains un marteau et un clou ...

Il n'avait pas envie de finir sa vie cloué à cette misérable planche, dans une cellule d'interrogatoire ...

- Si j'avoue, ai-je droit à une réduction de peine? ...
Je suis un traite, mais jamais je n'ai voulut porter atteinte au Roy ...

Il réfléchit un instant, puis se décida à tout dire:

La Reine m'avait envoyé un mémo disant qu'elle désirait me parler et lorsque je suis arrivé, elle m'a fait le coup du charme ...
Je voulais aller lui dire au revoir et ne plus lui parler comme l'avait ordonné le Roy, mais elle m'a retenu dans ses appartents ... et ...

Et vous imaginez le reste ...

- Point de tuerie en notre présence, Sire Kadoudal! ordonna l'évêque au rustre.

Nicolas se tenait, le dos droit, dans l'embrasure de la cellule, ses mains blanches croisées sur sa bible finement ouvragée.Ses minces lèvres vermeilles étaient pincées, sans sourire (car il n'y avait pas matière à plaisanterie dans cette situation des plus délicates... et des plus savoureuses. Il portait à merveille son habituel attitude noble, droite, fière et hautaine. Et une lueur de démence brillait dans son regard de fauve traqueur, chasseur à l'affut, gettant la dodue proie prise entre ses griffes.
Lentement, l'évêque tourna son regard vers le bras droit du roy d'Orcanie, le fixant avec une once de mépris, mais complice. Un fin sourire, méprisant, se dessina sur son visage.

- Vous ferez ce que je vous ordonne, Sire Kadoudal, et pas d'avantages. Je n'aime point les hommes qui prennent des initiatives sans mon consentement...
Votre rôle premier sera de torturer le prisonnier: le sang peut couler, les membres de son corps peuvent être mutilés de toute manière possible... Ayez l'imagination fertile... et nous nous ferons tout deux grands plaisirs! Mais le fautif devra demeurer conscient, vivant et en état de comparraître devant le roy si celui-ci souhaite s'entretenir avec lui après... les aveux.
Je poserai les questions...
Commencez en douceur.

Nicolas passa son chemin, se dirigeant vers l'ancien capitaine de sa garde personnelle. Il l'observa, tout d'abord, ouvrant son coeur à ce martyr moderne. Du bout de ses doigts, il effleura son visage de jouvenceau...
Oui, Hector était un très bel homme et il n'était pas étonnant que la reine l'ait choisit pour amant. Il avait encore les traits de l'enfance et pourtant, toute son attitude (son essence) était celle d'un homme mature... un guerrier puissant, un séducteur sensible, ...

- Sire Hector de Winter... et il sourit, à son feu ''ami''. ... vous êtes un homme très brave, sur qui nous portons un regard des plus ... admiratifs. Souffrir tant, pour l'amour d'une dame, subir sans broncher, sans rien dévoiler...
Votre cause est noble, monseigneur, mais perdu d'avance... La Reine Ophélia nous as avoué avoir partagé sa couche avec vous. Elle s'est même permise de nous confier avoir apprécié l'expérience en votre compagnie. Vous fûtes un amant des plus doux, des plus délicats, des plus raffinés... des plus attentionnés, même si la chose s'est déroulé rapidement. Vous saviez tout deux que le roy faisait suivre son épouse... et il est normal que sous le poids de la passion - du péché - vous eussiez été rapidement... pour ne pas être pris sur le fait.
Mais voyez-vous, Sire... Malgré vos précautions et votre dépêche... Vous avez échoué. Vous avez gagné pendant un court instant le corps de la reine, mais celui-ci doit retourner à son époux légitime, devant Dieu! Son coeur n'a jamais été vôtre: toujours il a appartenu à Mordred, fils de Morgause, fils de Loth d'Orcanie.
Il vous est encore possible d'alléger votre sentence.

Florin se rapprocha d'avantages du chevalier, posa son menton sur l'épaule du guerrier, ferma les yeux et - transporté par sa vague de plaisir, de folie - murmura tout bas à son oreille :

- Confessez votre péché à Dieu, Hector, et Il vous accordera sa Grande Clémence.
Osez prononcer un seul mensonge de plus... et vous serez excecuté sur la place publique en guise d'exemple au peuple. Est-ce cela que vous désirez? Mourir, couvert de honte? Salir le nom de vos nobles ancêtres? Jetez la Malédiction du Seigneur sur votre famille?

Invité

(Hj: Pas Commode le Florin ^^ Est-ce que vous pigez ?)

Hector ne voulait point souffrir pour avoir couché avec une femme qui devait ne point se soucier du sort de son preux ...
Il voulait alléger sa sentence et peut importe ce qu'il devrait avouer, il le ferait maintenant qu'il avait entendu le sort que l'on pouvait lui réserver ...

Il devait l'avouer, Florin lui faisait extrêmement peur et il était vrai ce que l'on racontait : mieux valait l'avoir dans son camp ...

Puis, d'une voix quasiment tremblante, il dit:

- C'est vrai ...
Et je m'en confesse ...
J'ai partagé la couche de la Reine et l'appréciation fut réciproque ...
Je sais qu'elle n'aurait jamais eu aucun réel sentiment pour moi, mais elle ... elle était la première femme qui semblait attirée par moi ...

Sa voix tremblait encore plus et cette fois, il avait vraiment peur de la mort ...
Il ne voulait pas finir exécuté publiquement ...

- Je ne souhaite pas mourir si honteusement et pas maintenant ...
Que Dieu ai pitié de mon âme ...
Je souhaite revenir dans le droit chemin ...
Je souhaite encore servir l'Orcanie ...
Je ferais n'importe quoi ...

Il avait sali son nom, son honneur, pour pouvoir couché avec une femme ...
Il était, en général, très bon chrétien et allait toujours aux messes. pourquoi Dieu ne le sauvait pas de cette situation ...

- J'implore le Pardon de Dieu et le Pardon du Roy ...

[ Ouais, sympa le beau Florin déguisé en Joaquim Phoenix, hein?! * Bave intense, fuck les roux! Vive Phoenix! * Je laisse Kadou répondre comme un grand, je le suis à partir de vendredi soir! ]

( hj : Comment y se la pète l'Florin
Mmh pardon )

Kadoudal manqua de s'esclaffer en entendant Winter avouer ses fautes tout en accusant la Reine de l'avoir piégé ... Quel comique ce fieffé coquin !
Il avait l'audace de minimiser sa part de responsabilité ( car comme on dit il faut être deux pour danser une valse ^^ ) Mais le conseiller royal perdit soudain son odieux sourire : au moment ou celui ci allait donner ordre aux bourreaux de planter le premier clou; Florin apparut ... Il faut bien le dire, le ruffian avait un peu oublié son supérieur : mal lui en prit ... Kadoudal se fit sermonner et en grimaça le bougre, mais se mordit la langue, ravalant ainsi sa morgue et son envie de répondre ... Il se contenta de s'incliner devant son éminence ... Tant que le fou de Dieu lui permit de s'amuser un tantinet avec le détenu, il pouvait bien le reprendre à l'ordre ... Après que Florin eut "assommé" tout les protagonistes présent dans cette cellule ( avec sa longue déclaration ), ce pleutre d' Hector se mit a confesser tout ses torts et a faire pénitence ! Kadoudal, désappointé, ressentit une violente envie de rosser l'énergumène ... Les bourreaux, eux, étaient effondrés et toisaient Florin avec des yeux de fauves ( pour un peu ils en auraient pleurés ^^ ) ... Mais l'amant de Morgause et factotum du tyran ne tarda pas a réagir, en demandant, avec une extrême déférence, à l'inquisiteur :

Monseigneur souhaite t-il que nous punissions le félon, après ses aveux ? ...

A cette époque ( et longtemps après ) tout était prétexte à la torture : avant les aveux on tourmentait le détenu et ensuite ... on le châtiait, avant le jugement définitif du souverain, qui était souvent funeste au prisonnier ...

Présentement, Kadoudal aurait presque léché les sandales de l'évêque pour le supplier de le laisser "corriger" le fringant ... chevalier .

Nicolas perdit rapidement son sourire, dès qu'il saisit qu'Hector de Winter était en train de lui faire des aveux.
Il se recula de quelques pas, toisant sévèrement le chevalier. N'aurait-il pas pu résister, comme tout bon fou amoureux de son espèce?

- Ah! fit-il simplement, en levant la main pour faire taire le bougre alcoolique.

L'ancien capitaine de sa garde croyait-il pouvoir s'en sortir indemne? Il aurait été sot de l'espérer...
Tout cela ne faisait que commencer.

- Ainsi, vous avouer avoir cédé aux avances de la reine Ophélia? Vous aurait-elle cloué au lit, attaché poingt, cheville et volonté pour vous forcer à abuser de son corps?

Un sourire ironique apparut sur les lèvres de l'homme de Dieu.

- Encore un mensonge, De Winter! ( soupira t'il avec un air exaspéré, tout en se reculant encore ). Sire Kadoudal, procédé, je vous pris, à la première partie de la Question...

Nicolas attendit un instant, histoire que les bourreaux préparent le terrain.

L'ordre tant attendu fut enfin donné et le vil Kadoudal ne bouda pas son plaisir : il administra lui même deux coups de poings dans l'estomac de Winter puis lui infligea une violente droite en pleine mâchoire ... Les deux bourreaux se mirent a ricaner bêtement, puis le conseiller se tourna vers Florin, tout en se massant le poing droit :

Puisque le traître a reconnu avoir fauté, mais vous apparaît, encore, insincère ...

Quel châtiment devons nous lui infliger, monseigneur ? ...

Le fouet pourrait être une peine adéquate avant de devoir en venir au ... simulacre de crucifixion ?! ...

Une autre punition "christique", si je puis dire !

Se rendant compte qu'il était à un doigt du blasphème, Kadoudal se tut et attendit avec fébrilité les directives de l'évêque tortionnaire ...

Invité

Les deux coups de poings infligés à Hector lui firent extremement mal à l'estomac et la droite au visage le fit saigner de la machoire ...

Hector ne comprenait pas pourquoi les deux hommes s'entêtait à ne pas lui faire confiance, mais il décida de clarifier ses aveux ...

- Non, elle ne n'a pas abusé de moi ...
Et je n'ai pas abusé d'elle, mais ...

Mais lorsque je suis arrivé, elle semblait très heureuse de me voir et elle m'a empoigné les poignets pour que je l'embrasse et ensuite nous sommes allez plus loin ...

C'est la pure vérité ...
Je vous en prie, croyez moi ...

Nicolas eut un faible sourire aux nouveaux aveux du ''feu'' champion de la reine d'Orcanie.

- Encore et encore des mensonges... soupira le prêtre fou. mais vous finirez bien par nous révéler toute la vérité!

L'évêque pointa du menton une petite table, recouverte de divers instruments des plus... imaginatifs les uns que les autres: passant du simple couteau ou de la peu terrifiante aiguille... à quelques outils de formes étranges, aux usages probablement multiple et étant l'oeuvre unique issue de l'imaginaire d'un quelconque sadique habile de ses mains.

- Et peut-être même d'avantages...

Du bout des doigts, Nicolas caressa les lanières de cuir d'un fouet... avec une tendresse effrayante. La chose lui semblait douce, admirablement belle... Et il la toucha encore, comme un amant touche sa maîtresse. Et il la regarda encore... Comme un homme débordant de désir pour sa douce aimée.

- Que connaissez-vous des plans de la reine? questionna l'évêque, toujours en admirant le fouet, mais cette fois-ci, seulement avec ses yeux... Sa main brisant l'air pour former la croix du christ.

Comprenant que l'évêque s'apprêtait a flageller sir Hector, Kadoudal fit signe aux bourreaux de retourner le prisonnier, afin que celui ci puisse présenter son dos nu à ses tortionnaires ... Si de Winter persistait à ne pas reconnaître toute sa responsabilité, Florin lui infligerait certainement de douloureux supplices ... Pour le plus grand plaisir de Kadoudal, même s'il eut préféré que le preux chevalier résiste un peu plus ... Pas très coriace l'ex champion de la Reine ( pour l'instant ), Hector était, apparemment meilleur amant que combattant ... Pour l'heure son destin était entre les mains expertes de Nicolas Florin : à n'en pas douter, cet exercice ( faire et défaire les existences ) lui convenait parfaitement ... En tant que représentant de Dieu tout puissant sur ces terres ...

Sans crier gare, l'évêque cingla le dos nu de Winter, avant de l'interpeller ainsi :

Avant d'en venir au complot contre notre roy ...

Florin fit alors une pause puis infligea de nouveau un terrible coup de fouet au supplicié ... Le dos du chevalier était déjà labouré par deux sillons rougeoyant ... L'intéressé devait, sans doute, souffrir atrocement ...

Je veux que vous vous décidiez a avouer tout vos péchés !!

Le fait que vous brûliez d'un ardent désir pour la Reine, à qui vous semblez vouer une passion irraisonnée !

Le fait que vous rêviez de conquérir son corps après avoir suscité en elle de vains espoirs !

Le fait ... que vous étiez décidé, par avance, a jouir du diabolique plaisir de la chair, en vous rendant aux appartements de la pécheresse !

Vous vouliez la posséder et ... n'avez attendu que ses premières demandes pour assouvir vos coupables pulsions ...

Cette déclaration achevée, l'impitoyable Florin zébra le dos de sir Hector de plusieurs coups de fouet ... Et ce avec une satisfaction non feinte : cette fois ci le félon se déciderait a dire toute la vérité, c'était évident ...
La douleur était certainement trop forte : de longs filets de sang s'écoulaient déjà des blessures du malheureux ...

Avouez !

Avouez avoir souhaité, plus que tout, ce moment, ce court moment de "bonheur" et non ... y avoir été contraint par la ruse, appâté par le corps de cette diablesse !

Mettez fin à vos souffrances et avouez !!

Hurla Florin, tel un dément possédé ( par l'Esprit saint bien sûr ^^ )Puis, l'évêque n'eut qu'un geste a faire et l'un des bourreaux prit le relais : le soudard donna libre court à sa haine en lacérant Hector de violents coups de fouets ... Et cette fois ci ses bras et ses jambes n'étaient pas plus épargné que son dos, qui était ravagé par les coups infligés .

Kadoudal dut même reculer de quelques pas : le sang de la victime commençait a "gicler" sur lui ...

Invité

Hector ne s'était pas attendu à ce que Florin le fouette de sitôt et les coups laissèrent une intense douleur au brave chevalier ...
Celui-ci cria de plus belle et serra les poings pour controler sa douleur, mais cela ne qu'empirer ...

Il devait mainteant se l'avouer, il était perdu, ...
Il n'y avait plus d,issu possible et même s'il y en avait, il paierait pour ce qu'il avait fait ....

Dans un cri de douleur il cria:

- Oui ...
Je suis ... coupable ... de tout ce ... la ...

iIl sentait le sang qui coulait sur son dos et la peau qui lui brulait ...

- J'avoue ... tout ...

Arrêter ...
Je ... vous ... implore ...

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