Le chemin des arbres creux

Thomas décsendi brusquement de sa monture en entraînant avec lui, Dunwyd. il couru ensuite jusqu'à une déscente brutale à travers les arbres. Il avait trouver, quelques jours plus tôt et, par erreur, une descente pratique vers un creux ravin ou les arbres poussait difformes et assoifés. Il y avait de nombreuse crevasses donnant accès à un autre ravin et les deux hommes pourraient facilement passé inaperçu.

Thomas traîna sa monture réticente et Dunwyd jusqu'à l'entrée lugubre d'une faille et y pénétra, sans lumière pour les guider

- Nous nous reposerons ici pour la nuit, tâche de ne pas tenter un quelconque acte héroique et vain...Je ne veux pas avoir à te sauver la vie encore une fois tu comprends? Ici nous pourrons dormir sans être remarquer et demain, dès l'aube, nous prendrons la direction de la seigneurie des McKeith car notre mission, au départ, ( et j'ose te le redire) était d'aller en Orcanie, d'y voir le rapport entre le fils McKeith et l'Orcanie et d'ensuite, retourner voir le clan pour tenter de les convincre de nous suivre...

Thomas sortit d'un sac de la nouriture et une large gourde d'eau qu'il tendit à Dunwyd

- le fils de Conan semble un peu trop fidèle et il serait supposément en conflit avec son père...Cependant, je ne pense pas qu'il laisserai tomber son clan pour se battre contre eux alors pour posséder ce guerrier de notre côté, nous allons devoir convaincre le père de se joindre à Baléagant...T'as compris?

Puis l'homme de taille moyenne se laissa glisser sur une des paroit humide de la crevasse et laissa tomber la gourde devant Dunwyd avant de soupirer lourdement

- Nous longerons les côtes le plus possible car la plupart de nos allié Écossais s'y trouvent et de plus, ce chemin est rarement emprunter pour retourner en Gaurre ou pour aller visité nos très chers et futur alliés...Des questions?

Tu crois que je trouve ca amusant. Me faire tirer d'affaire ainsi. Elle me le payera chere et le roi Mordred aussi.

Dunwyd n'aiamit pas se faire sauver ainsi. Il detestait meme le fait que le roi l'ai obligé d'aller avec lui. Il détestait être accompagné dans ses tâches. Il ferma les yeux tout en écoutant Thomas.

Et comment le roi va faire pour avoir l'appui du seigneur McKeith.

Il s'était trompé au sujet de la princesse et lui ferait amerement regretter. Jamais personne s'opposait,mais Dunwyd n'avait pas prévu que trois gardes suivaient la princesse Anna. Il donna un coup par terre en signe de frustration

Après mon erreur le roi a dut faire ratisser la forêt entier.

Thomas lança un regard vide sur l'ombre de Dunwyd. Si seulement il pouvait suivre sans se couvrir de ridicule et sans parler...

- Les McKeiths déteste déjà Mordred...De plus, ce clan a presque, sinon plus, l'Écosse au complet dans leur poches. Ils connaissent tout le monde et influence directement le roi...Il seront facilement convincable...

Puis Thomas sortit deux couvertures de son sac et en lança une à Dunwyd. La nuit commençait à s'alourdir et ils seraient bientôt dans l'obscurité totale

- J'ai le sommeil plus que léger alors pas besoin de faire de tour de garde, dès le moindres souffle de vent suspect, je me réveillerai...Alors toi, dors car demain sera une bien lourde journée...

Dunwyd commencait à detester vraiment le jeune thomas. La prochaine fois , il ferait route seule. Il écouta ce qu'il a vait à dire et puis il ferma ses yeux. Non, il ne dormait pas,mais il pensait. Si le roi apprenait sa bêtise, il serait vite renvoyer encore. Une fois cette guerre finit, dunwyd s'exilerait pour de bon. Question de faire le vide de mal en lui. Mais avant il devait remplir sa mission et tuer la fille benjamine de la reine Minara.

Le roi n'a certe pas le culot d'envoyer des troupes à cette heure de la nuit.

« Tiens mon p’tit Valerius, tes petits protégés sont là… »

Valerius, brusquement interrompu dans sa corvée punitive, se leva vivement, soudainement électrifié. Depuis sept jours, il se rendait joyeusement aux cuisines aux alentours de midi, que chaque jour sonnait allègrement la chapelle de Warminster. Oh, non pas que couper des carottes et faire tourner la broche où cuisait des cochons entiers ou de formidables quartiers de viande le passionnaient vraiment, on aurait pu aisément s’en douter ; néanmoins… il fallait reconnaître que ce petit séjour dans cette antre sombre et rougeoyante, à cause des flammes de la colossale cheminée qui servait à faire rôtir les viandes, avait plusieurs avantages. Le premier, celui de voler quelques aliments qu’il n’avait pas l’habitude ou les moyens de se procurer habituellement : l’hydromel, par exemple, était hors de prix pour un simple soldat comme lui. Ou bien des mets délicieux et raffinés destinés à Mordred, qu’il pouvait goûter lorsqu’il aidait Bertha, la cuisinière en chef. Et comme toutes les cuisinières en chef, elle avait les rondeurs démesurées de son métier ; d’une franchise déroutante et d’une autorité quasiment divine, on l’entendait à trois lieues du château, et Valerius, qui n’était pourtant pas un couard, tremblait sous l’ombre menaçante de ses coups de rouleau à pain. Le deuxième avantage était bien plus typique du malicieux petit soldat, qui côtoyait à chaque déjeuner les petites aides de la cuisinière en chef. Grâce à son sourire ravageur, ses petites gaffes et ses farces, il les ramassait à la petite cuillère sans trop de mal, s’attirant par là les foudres des marmitons. Il était la confiture, elles étaient les guêpes.

« Valeriuuus ! »

Le jeune homme revint abruptement sur Terre, et regarda son chef avec un air stupidement ailleurs. Et finalement, il comprit à qui il avait à faire, et salua prestement son supérieur. Le ton caressant du chef de la garde l’inquiétait fortement, et il avait parfaitement raison de s’en soucier ; cela ne présageait rien de bon.

« Mignon, ce p’tit tablier… tu d’vrais t’habiller plus souvent comme ça, mon p’tit gars, t’es à croquer ! »

Rire tonitruant, et claque herculéenne sur l’épaule. Les genoux cagneux de Valerius ne purent supporter le choc, et il s’abaissa de dix centimètres. Le jeune homme, rouge de honte, arracha son coquet petit tablier de dentelle écru que lui avait donné Bertha avec un sourire hilare. Ben tiens, il aurait juré que ses deux « supérieurs » auraient fait un couple admirable…

« Mes petits protégés ?... Je suis désolé de ne pas vraiment saisir l’allusion… »

Déclara le jeune homme avec une petite mine d’appréhension, tout en essayant de reprendre contenance.

Il n’y eut pas de réponse, seulement un assourdissant rire railleur. Le cornique poussa un petit soupir, soudain las. Il emboîta néanmoins le pas de son chef, tout en traînant les pieds. La réaction de ce dernier fut vive, et Valerius reçut bientôt un premier et dernier avertissement.

« Bon gamin… t’arrêtes ça tout de suite, et tu lèves tes petits pieds, d’accord ? T’as fait des conneries, t’assumes ! »

Le ton était sans équivoque, et le jeune homme baissa la tête en signe de soumission. Néanmoins, cinq mètres plus loin, il recommença son agaçant petit manège, digne d’un enfant de cinq ans, tant et si bien qu’on pouvait les suivre à la trace dans la cour poussiéreuse du château. Une grosse tape sur la tête vint interrompre sa petite vengeance puérile, et il poussa un glapissement de douleur et de protestation. Ses beaux cheveux blonds constituaient à présent une coiffure insolite pour l’époque, mais qui n’avait rien à envier à certains punks d’il y a quelques décennies. Ses mèches étaient toujours en bataille, et sa tignasse était impossible à coiffer ; néanmoins, le coup de poing monumental de son supérieur était parvenu à aplatir le haut du crâne, mais le reste était comme d’habitude, suprêmement ébouriffé.

Le chef de garde le conduisit près d’un homme qu’il reconnut pour être Pierce, le responsable des écuries et de la volière, mais également… des chiens ! Valerius le salua avec son entrain naturel, qui disparut soudainement lorsque son supérieur le gratifia d’un étonnant sourire rayonnant :

« Voilà voilà… Ils sont rien qu’pour toi… t’es content, hein gamin ? Tu vas les promener pendant… oh, allez quoi… disons que tu les ramènes ce soir, hein ? Allez, bonne promenade ! »

Pierce, avec un air compatissant, lui tendit les laisses des trois chiens qui piaffaient d’impatience. Valerius n’aurait pas su déterminer quelle était leur race, mais c’était davantage la perspective de promener ces monstres ambulants qui le dérangeait. Les clébards étaient noirs, et incroyablement… moches. Et féroces, qui plus est ! Le jeune homme avala sa salive avec terreur, et saisit fermement les brides de cuir.

« Soldat Petrus, je vous présente Roc, Ronan et Rory. »

« D’accord d’accord… Et, euh… je les emmène où ? »

« Faites le tour de l’enceinte du château, puis partez vers la forêt… Mais surtout, ne les lâchez pas ! Ils pourraient dévorer n’importe quoi, et n’importe qui… Ils sont pires que des chiens de chasse ; ce sont des chiens de guerre. Quand ils ont quelque chose entre les dents, ils ne lâchent pas ! »

« Euh… D’accord d’accord… Et j’en fais quoi, après ? »

« Venez me voir aux écuries. Mais n’oubliez pas, hein ! Il ne faut pas les lâcher ! Compris ? »

« Euh, ouais… pas lâcher les monstres, parce que quand ça a quelque chose entre les dents, ça… »

« Je pense que ça ira, merci. A ce soir, bonhomme ! »

Le bonhomme avala de nouveau sa salive avec appréhension, et jeta un coup d’œil aux chiens, qui tiraient déjà sur les brides. Pierce s’éloigna de son pas claudiquant, un sourire amusé aux lèvres. Valerius promena donc tout l’après-midi ces énormes tas de viandes et de dents à pattes baveux. Le soleil se couchait enfin, et le jeune homme soupirait d’aise : il se rendrait aux écuries en quatrième vitesse, et ils rendraient ces monstrueuses choses !

Cependant, c’était sans compter ces chiens diaboliques, qui, sitôt la lisière de la forêt franchie, se ruèrent de nouveau à l’intérieur, forçant leur pauvre petit maître temporaire à les suivre. Petite rectification : suivre n’est pas vraiment le mot approprié. Valerius volait plutôt derrière ces trois molosses, et tentait tant bien que mal d’éviter les branches basses et les ronces qui lui arrachaient les jambes et les bras. En effet, il n’était vêtu que d’une grossière tunique de toile écru, et de sandales en cuir à la romaine. A sa ceinture était suspendue une dague, et rien ne protégeait sa poitrine que recouvrait le solide et rêche tissu. Les trois chiens semblaient avoir flairé quelque chose, ce qui ne rassura guère Valerius. Cette course à travers les bois le terrorisait, et elle lui sembla durer des heures. Il n’avait donc pas l’esprit à imaginer la proie poursuivie, et consacrait plutôt ses pensées à éviter les branchages. Le terrain devint une pente, et le jeune homme tenta délibérément de se faire entendre de ses impitoyables tortionnaires.

« Stooooooop ! Sales cabots ! Stop stop stop ! STOP !”

Mais c’était peine perdue, et Valerius, qui avait un instant écarté son regard du chemin, ne put voir la branche énorme qui lui barrait le passage à lui, mais pas à eux, ces maudits clebs !

BAM !!!

Le choc fut tellement violent, qu’il lâcha les brides sans s’en rendre compte. Il resta là, allongé dans un moelleux matelas de feuilles en décomposition, étourdi par ce coup inopiné. Un grosse marque écarlate barrait son front, cinq secondes lisse et doux comme une peau de pêche. Des cris retentirent alors, et il dut tant bien que mal se remettre sur pieds, maudissant ces créatures de son langage fleuri. Il suivit les cris, une main plaquée sur son front qui le lançait, et ne tarda pas à arriver au niveau d’un terrain accidenté. De nombreuses failles garantissaient une cachette parfaite… sauf quand trois monstres d’une laideur rare et à l’haleine putride venaient vous y chercher. Ce qui arrivait probablement à quelques gens… Valerius eut le temps de voir trois ombres noires se jeter sur un homme, quelques dizaines de mètres plus bas. La crevasse était faiblement éclairée par la pâle lumière de la lune, et le soldat crut déceler l’éclat d’une lame. L’homme était armé… mais était-il seul ? Il choisit de s’approcher, mais néanmoins de rester dans l’ombre ; il tenait à voir ce qui se passerait, et il soupçonnait que la présence de cet homme dans ce lieu fût assez suspecte…

[Il s’agirait plutôt de Thomas, la cible des molosses… voilà voilà, bon courage !]

Après avoir retrouvé Pat et Avoir pris avec elle qu'elle quelques cavaliers, Erwana , sous l'ordre de Mordred rattisait la foret à la recherche de deux fuyards. Elle ne pouvait, seulement pas les identifier car elle ne les avaient jamais vu. Cette tâche serait donc plus difficile qu,elle ne l'aurait cru. La jeune femme stoppa sa monture et un cavalier s'avanca vers.

" Vous voulez bien me dire ce que l'on cherche , ma p'tite dame ? "

Elle attrapa le collet du soldat et le regarda d'un air meurtrier. "La p'tite dame" n'était pas du genre à plaisanter et elle allait servir l'humilliation à ce pauvre imbécile, pendant que les autres soldats sifflaient d'admiration.

" Je suis votre supérieur, si vous n'êtes pas assez discipliné pour être un soldat et rester dans vos rangs sans manquer de respect à un supérieur, vous n'avez rien à faire dans l'armée d'orcanie. Je ne dirigerai pas des imbécile de votre sorte. "

Avec une force incroyable, Erwana fit tomber le soldat sur le sol, et plus prsisément dans la bou. Elle se contenta de lui jetter un regard noir. Lorsqu,il fut lever, il remonta sur sa selle et repris ses rangs.

"Elle est farouche cette donzelle..." lanca son camarade à mi-voix.

"Elle va surtout me le payer très cher."

Bien qu'elle entendait ces commentaires ridicules, Erwana n'en fit rien et
s'adressa à Roach.

"Nous allons peut-être trouver quelque chose si nous continuons."

Suivie de la cavalerie , Erwana se remis en route et vit un homme au loin et des cris. Elle se dépêcha puis arriva à la hauteur du jeune homme puis l'apostropha:

" Toi !

Nous sommes à la recherche de deux fugitifs en provenance de Gaurres, peux-tu nous renseigner?

Je suis Erwana, chef de la cavalerie du Roi Mordred, si tu m'aides je promets de t'aider en retour.

Mais qu'est-ce que tout ces bruits? "

Thomas fut seccouer par de nombreux grognement de chiens enrager puis, aussi rapide que l'éclair, il dégaina son épée et trancha la gorge des bêtes l'entourant. Les chiens ne l'avaient jamais éffrayer. Pas grand chose l'effrayait d'ailleur.

L'homme de Baléagant se retourna et cracha par terre, réveillant Dunwyd d'un léger coup de pied.

- Tiens, on a de la visite...

Thomas sortit de la crevasse et se planta directement devant la femme qui était présente, la dépassant de deux bonne têtes. Elle paraissait farouche mais elle restait femme. Même si son envie de se montrer forte était grande, une seule femelle s'était montrer plus habile que lui au paravant. Ederlaine. Depuis, toute ces supposé femmes guerrière avait tenter de lui enlever le titre mais en vain...

L'homme regarda par dessus son épaule, Dunwyd était debout, l'air agressif. Le coup de pied ne lui avait sûrement pas plut, rien de lui plaisait d'ailleur à ce combatant frustrer.

- Vous nous cherchez à ce que je vois. Et bien, permettez moi de vous souligner que nous ne sommes plus sur les terres de Mordred. Nous ne lui devons rien et de plus, mon compagnons n'a rien provoquer de majeur. Laissez nous donc tranquil un peu! La guerre n'a pas commencer à ce que je sache!

MDR !

Erwana, Petrus et même Pat, je réponds à "monsieur" ... ( bientôt)

Dunwyd, tu peux réagir bien sur ...

Dunwyd regarda son camarade avec agressivité et porta ensuite son regard sur la demoiselle.
Il la regarda de la tête au pied puis reprima son rire en la voyant porter une arme.
Étant de mauvaise humeur, le soldat des Orcades décida d'énerver Erwana pour voir de quoi elle était capable.

Je ne crois pas que votre arme vous soit utile, ma p'tite demoiselle, vous pourriez vous blesser ou blesser involontairement quelqu'un.

De toute facon , la gente féminine, n'a pas les atouts pour se battre...

Depuis la fuite des deux hommes à la solde de Baléagant, l'armée orcanienne avait été mobilisée afin de ratisser nuit et jour les forêts entourant Warminster ...
Ceci dans l'espoir de mettre la main au plus tôt sur les deux fuyards, qui étaient sans doute au abois ...
Ce jour là, comme à son habitude, le capitaine Ganelon s'était mit à la tête d'une forte troupe composée d'une dizaine de cavaliers et autant de fantassins, presque tous archers et était venu superviser les opérations de recherche menées en ces lieux ...
Après une journée de traque aussi éreintante qu'infructueuse, le petit groupe se remit peniblement en marche en direction du château royal ...
La nuit s'apprétait à tomber et l'obscurité commençait à envahir peu à peu l'impénétrable forêt ...

Puis arrivés à mi-chemin, Ganelon et ses hommes apperçurent une petite troupe de cavalier qui c'était immobilisé et semblait être en quête de quelque chose ou ... de quelqu'un ...
Le capitaine donna ordre au groupe d'avancer vers leurs camarades et tous mirent pieds à terre une fois arrivés à l'endroit en question ...
Les hommes d'Erwana et de Roach semblaient s'intéresser à une crevasse fort profonde qui ce trouvait face à eux ...
Ganelon allait demander des précisions à la guerrière, lorsqu'un individu surgit de l'infractuosité ...

Celui ci s'adressa à Erwanna et se mit à débiter des paroles aussi ridicules qu'insensées, de toute évidence il s'agissait de l'un des fugitifs, son complice se tenant un peu en retrait ...
Le capitaine, au comble de l'irritation s'avança vers Thomas et le cingla d'un violent soufflet au visage ...

- Silence vermine ! ...

Les bandits de ton genre n'ont point droit à la parole !

Considère ceci comme une déclaration de guerre ! ...

[i]De nombreux soldats s'esclafèrent ...

Puis, Ganelon attrappa Thomas au col avec vivacité :

- Peut importe l'endroit ou nous nous trouvons ! ...

Vous et votre complice avez osés porter la main sur une altesse royale, il s'agit d'un crime de lèse majesté, aussi vous ne serez point traités comme des soldats, mais des criminels et de la pire espèce encore ! ...

Soldats ! ... Procédez ...

Pendez moi cette canaille séance tenante ...

Exécution ! ...

Aussitôt plusieurs soldats se saisirent vigoureusement de Thomas et lui attachèrent les mains dans le dos, non sans l'avoir frappé pour prévenir toute idée de résistance ...
Il fût bien vite conduit à son supplice ...

Tandis que l'homme de Baléagant allait être pendu haut et cour, le capitaine toisa Dunwyd avec dédain et lui lança, alors que les archers mettaient l'orcadien en jout :

- Lachez votre arme et rendez vous docilement ou vous subirez le même sort que votre camarade, mais dans d'atroce souffrance ! ...

Erwana ...

Ganelon afficha un sourire sardonique ...

- Occupez vous de ce gredin ! ...

[hj: bon je sais que tu veux te vanger momo mais thomas va bientôt etre un personnaghe a temps plein, j'en ai besoin alors on le tut pas sil te plais. sinon tu vas avoir un revenant]

Pat trouvait Erwana insoutenable! C'était toujours elle qui récoltait tous les lauriers et qui avait, de plus, toutes les importants ordres de Si Mordred. Il décida, alors, de faire son fanfaron pour impressionner la galerie:

'' Pourquoi attendre qu'Erwana s'occupe de cela, Sir, quand Pat Roach est là!''

Sur ce, il empoigna le gredin par le collet et sortit son épée de son fourreau. Il lui mit, alors, la lame sous le menton et s'exclama d'une voix forte:

'' Qu'avez-vous à dire pour votre défense, cher félon de la cour?''

Pat était impulssif et brutal, mais il n'avait pas vraiment l'intention de couper la tête de l'homme. Il préfèrait laisser le doux plaisir du choix de la sentence à son roi.

HJ : Tu m'étonne Andra et sacrés réflexes aussi !

Bon Baléa ... Requête acceptée ...

Mais ton Thomas est mon prisonnier, si tu veux le récupérer faudra me rendre l'orcanien que tu détiens ...

Donnant donnant !


Bon on reprend :

Attention ... ça tourne ! "clap" ...

Le geste que Pat venait de poser irritait grandement la jeune guerrière. S'il voulait lui prouver quoique ce soit, c'était mal partit. Elle n'acceptait pas qu'on lui enleve les honneurs qui lui étaient dû. Elle sortit son épée et se placa derrière Dunwyd.

Puis, d'un ton glacial et sec, elle s'adressa à Pat :

"Vous pouvez disposer, Roach, cette vermine est mon prisonnier, je n'ai pas besoin de vous pour l'arrêter.

Elle soutint le regard du sergent Roach comme pour lui prouver qu'elle ne se laisserait pas faire si tôt.

( hj désolé Baba ...
Ton Thomas à les mains attachées et est bien surveillés ...
De plus il est sensé être encore au bout d'une corde, sur un cheval mais avec une belle corde au cou ...
Bref, il peut pas bouger ...
Mais t'inquiète, il ne sera pas pendu ...)


Ganelon fût attérré par l'attitude d'Erwana et de Roach et fulmina lorsqu'il vit Dunwyd s'enfuir avec une audace folle ...
Car c'était le môt : cette tentative était une pure folie ...
Le capitaine n'eut qu'à abaisser la main pour déclencher une véritable pluie de flèches en direction du présomptueux ...
Une d'entre elle vint le frapper à la jambe droite ...
Voyant cela Ganelon tira son épée du foureau, remonta à cheval, puis se tourna vivement vers ses hommes :

- Erwana ! ...

Roach ! ...

Rattrappez le et muselez moi ce chien galeux ! ...

Sans attendre, plusieurs soldats se précipitèrent en direction de l'ennemi ...

Assomée par le violent coup de Dunwyd, Erwana était restée un instant par terre, puis vint la douleur . Elle posa sa main sur son abdomen et vit que le sang coulait abondement. Elle se releva tant bien que mal et monta sur sa selle avec beaucoup de difficulté. Elle s'en voulait à mourir. Cette situation était sa faute et personne n'oublierait de le mentionner à Mordred.

Elle tira son épée d'une main et avec l'autre main fit une pression sur sa blessure pour que l'hémoragie cesse. Elle galopa rapidement, ce coup de Dunwyd l'avait mit dans une rage insoutenable.

Elle arriva à la hauteur du fuyard et, au lieu de le blesser lui, elle donna un violent coup dans le flanc de sa monture. Celle ci s'écroula , entrainant son cavalier dans une chute rude. Affaiblie par sa perte de sang considérable, la jeune guerrière s'écroula par terre.

Un cavalier qui s'était arreté devant elle vint pour l'aider, mais elle l,en empêcha.

Attrapez le...

Obéisant aux ordes il se précipita , avec d'autres soldats près du fugitif.

[hj: Dunwyd, laisse toi capturer et on te libèrera plus tard ]

Le sergent Roach avait fait de même. Rapidement, il avait monté sur sa monture et avait donner un coup violent dans les flancs de son animal pour déguerpir. Arrivé sur les lieux, il vit Erwana sur le sol, dans un mauvais état et les soldats encerclant les fuyards. Voyant que sa compétitrice n'était pas en état de maîtriser ses troupes, il décida de prendre toutes les initiative:

'' Fuyards, vous voyez bien que vous êtes encerclés, rendez-vous! Fuir n'est pas digne! Battez-vous pour votre délivrance!''

Il faisait référence à l'honneur d'un homme, les fuyards ne pouvait passer à côté de cette phrase offensive et emplissant un homme d'orgueil. Roach, l'air dément, brandissa son épée dans les airs en hurlant:

'' Qui entre vous deux sera le premier à goutter à mon épée?''

* Après ce combat, nous verrons bien ce que Sir Mordred fera d'eux!* pensa-t-il.

Il ne fut pas bien loin qu'on le rattrappa bien vite. Sachant qu'il n'aurai rien mieux à faire, Dunwyd n'eut pas le choix de s'arrêter. Il était désormais encerclé et ne pouvait s'en sortir. Il regarda plus loin et remarqua la femme a qui il s'était attaqué. Elle avaiit mérité son sort se disait-il. Puis sans crier gare, un homme du roi Mordred s'empara de lui.

*Maudit Mordred, qu'il aille bruler en enfer*, pensa-til

Tout ca pour n'avoir que tordu légerement le bras d'une femme. Certes elle pouvait bien être une altesse royale, il n'en demeurait pas moins qu'il détestait toute la famille des Orcades et Meme celui qui se prenait pour un grand roi. Ne prenant pas le temps de se débattre, il se laissa faire.

( hj : hum ... Ce topic commençait un peu à partir en vrille, bref ...)


Les soldats arrivés à la suite d'Erwana et de Pat s'empressèrent de désarmer Dunwyd et lui lièrent les mains, puis il fût jetté sur un cheval comme un vulgaire fagot ...
Enfin on l'entrava au niveau des chevilles ...
Ganelon ordonna à ses hommes de ne pas exécuter le lieutenant de Baléagant, et de le mettre lui aussi sur une monture, pieds et poings liés ...
Après tout c'était à Mordred et à lui seul qu'il revenait de décider de son sort ...
Bien sur des soldats portèrent assistance à leur supérieur Erwana et lui dispensèrent quelques soins rudimentaires ...
Le capitaine donna ensuite le signal du départ et la petite troupe ne tarda guère à rejoindre la cité de Warminster et le château royal ...

En chemin Ganelon fût fort étonné d'apprendre que le soldat à l'origine de la découverte de la "cache" des deux ennemis n'était autre que Valérius Pétrus ...
Ce jeune homme ne c'était, pour l'instant, guère illustré (mis à part par sa maladresse chronique ou son indiscipline larvée) ...
Cette fois ci le brave Pétrus avait commit un véritable exploit et il en était certainement le premier surpris ...
Voilà qui devrait lui valoir une sacrée promotion voir l'occasion unique d'être remercié par le Roi en personne ...


( hj : voilà, une injustice à été réparée, puisque les efforts de Val pendant la fuite des deux amants n'avaient pas été connus et reconnus ! ... )

Avec la gentille aide des soldats, Erwana parvint à se tenir sur la selle de sa monture et à suivre les troupes. Elle arriva à la hauteur de Roach et lui demanda de bien vouloir stopper sa monture, elle devait lui parler. Elle chargea deux hommes de surveiller le prisonnier et de continuer.

"Roach, je ne comprends pas pourquoi il devrait y avoir compétition entre nous. C'est ce que je resssent. Chacun tente de prouver sa valeur , mais regarder ce que cela à provoquer. Sur ce coup j'avoue mon erreur, mais avouer la votre également. Je vous respect au plus au point Ro...Pat, c'est grâce à vous que je suis devenue ce que je suis. Je vous dois tout. C'est grâce à vous que j'ai pu prouver ma valeur."

Elle lui tendit la main et le gratiffia d'un sourire, un sourire qui en aurait dit long sur ses sentimetns, mais les voyait-il? Comprenait-il?

"Soyons ami...Et lorsque nous aurons rammeneer cette vermine, je vous paiyerai un verre à la taverne "

Roach n'était pas très romantique, sentimentale et ne soutint pas vraiment le regard d'Erwana. Furtivement, il détourna le sien, dure et sans reflet, des yeux d'Erwana, franchement, mal à l'aise. Toutefois, l'aveu de la femme lui lui avait bien plu! Pour ce qui était de la compétition qu'il avait fortifié entre eux d'eux, il ne savait trop pourquoi, il avait toujours eu cet insasiable besoin de prouver à tous qu'il était le plus fort, mais avec cette femme, il sentait ce sentiment encore plus intense! Habituellement toujours en train de fanfaronner, en cet instant, plus aucune parole ne voulait sortir de sa bouche, il se sentait trapé comme une souris qui n'aurait pas fait attention où elle allait... Il ne comprenait plus rien, comment cette femme pouvait avoir autant de pouvoir sur lui? Au fond de son coeur, quelque chose lui disaitqu'Erwana était la plus rare de toutes les perles. Toutefois, ne vivant que pour les apparences et de peur de perdre la face devant ses troupes, il finit par répondre:

'' Bah, c'est vrai qu'on s'est comporté comme des idiots! Nous sommes quand même des Orcaniens, nous devrions agir autrement... Pour ce qui est de votre proposition alléchante, je l'accepte volontiers!''

Il accèlera la cadence, dépassant rapidement la monture de la guerrière. Puis, en se retournant, il murmura ( il était possible de l'entendre chuchoter!):

'' Ne vous offensez pas, la compétition est un de mes traits de caractère que je ne puis changer, malheureusement.... Tout ce que je fais n'est pas nécessairement tourné contre vous. Je ferais la même chose s'il s'agissait de... Valérius, tient!''

Par contre, c'était simplement pour cacher la vérité, car, en fait, il n'avait jamais senti autant le besoin de prouver sa valeur qu'en compagnie de cette femme!

Ces paroles la firent sourire et son coeur s'allégea beaucoup. Elle se sentait comme si un lien dvenait de se tisser entre elle et lui, un lien d'amitié ou bien plus encore... Elle semblait ne plus penser avec son coeur de guerrière, mais avec son coeur de femme. Au fond d'elle, elle sentait d'imperceptibles vibrations. Elle avait fait cette invitation au hasard, mais le hasard fesait bien les choses, peut être qu'elle pourrait découvrir si cet homme avait les mêmes sentiments.

"Merci..."murmurra-t-elle poue elle-même

Voyant qu,elle avait arrêté sa monture, elle se mit au galop et rattrapa la troupe de soldats. Puis voyant un autre homme, inconnu, elle s,arrêta net et tira son épée. Elle remarqua qu'il était accompagné de trois autres hommes.

"Qui êtes-vous? Et que faites-vous sur les terres du Roi Mordred?"