j'étais venu en ce jardin (rp private avec alicia)

Charles avait fait envoyé missive via son écuyer à Alicia d'Austrasie. Cette douce missive versifiée la "convoquait" aux jardins du château pour un concert improvisé... Improvisé, uhm pas vraiment, si Charles avait ressorti sa lyre c'était uniquement pour impressionner la princesse.
Pourquoi ? Pour lui montrer qu' à Rome l'amour déjà se voulait courtois. Le chevalier n'était pas qu'homme d'épée et que les belles se courtisaient, n délicatesse, en douceur ... avec doigté.

Seul en ce jardin, vêtu en gentilhomme, ayant rangé sa brillante armure de chevalier du Saint Père pour un pourpoint seyant de velours cramoisi à crevés de soie rouge, il laissait ses doigt redécouvrir son instrument.

De sa voix grave et virile, il laissa ressurgir un chant mélancolique padouan, léger ce chant chantait la belle disparue, partie au bras d'un autre, partie laissant l'amoureux seul, l'amoureux qui connait une presque mort, qui sait que sa vie est perdue, car la seule qu'il eut pu aimer en avait préféré un autre...


l'amour est mort
tu ne sais tout le tort
que ton départ m'inflige ...

Charles l'attendait, plus roué qu'il ne la paraissait ... délicatement il continuait à jouer, finalement ses doigts étaient moins rouillés qu'il l'eut cru.

Mais les paroles changèrent:

Ton pas crisse sur le gravier
tu es venue m'écouter
me faut-il t'avouer
que je peux t'aimer ?

Le regard du jeune homme se posa sur la belle, sans aucune gène de sa part, avec une certaine assurance qui pouvait passer pour exaspérante mais qui était sans hypocrisie aucune ....

Merci d'être venue
j'ai peu attendu

Il pris un petit sourire comique, genre enfant qui fait une blague... puis posa sa lyre :

- Je suis heureux de vous voir Alicia, heureux de voir que vous êtes aussi charmante en plein soleil qu'au fond d'une taverne !

Alicia sourit, se redressa et se pencha en avant avec un air comique et entonna de sa voix cristaline

Que l'âme éclate en millions d'étincelles
Celui qui quand tu les sens si fort, qui te dit...
Tu es celui que j'aime,
Tu es important pour moi...
Regarde les merveilles que tu accomplis quand tu te laisses aller à aimer...
Et à te laisser aimer...

Puis Alicia se redressa et salua cmme on salut un publique en délire, puis éclata de rire. Elle envoya un sourire lumineux au beau Romain. Si rancune elle avait érpouvée contre lui elle avait fondue comme neige au soleil.

- Bonjour Charles. Comment allez vous ? Votre voix est un véritable don du ciel!

L'idée d'une troupe de saltimbanques parcourant le pays amusa Alicia.

- Ma fois, ce ne serait pas pour me déplaire et je me porte à merveilles puisque eh bien puisque vous chantez si bien.

Mais comme le soulignait Charles il y avait des devoirs des obligations auquel on ne pouvait ni ne voulait couper...Alicia prit la main droite de Charles, observant sa paume et suivant de son doigt fin une grande ligne. Elle prit un accent de vieille bohémienne

- Vous avez une ligne de vie trés longue et je vois, je vois : tiens amusant...Je vous vois Comte de Mannach moi...Mon don inné pour la voyance me jouerait il un tour ?

Don qu'elle ne possédait pas évidemment...Et auquel elle ne croyait pas non plus d'ailleurs

Un peu décontenancée, Alicia se retrouva avec une piéce d'or dans la main donnée par Charles. Il jouait le jeux encore et elle n'aurait su dire si cela lui plaisait ou non...Peut être bien que oui dans le fond...

- Rien n'est jamais irréversible. Soyez remercié pour ce porte bonnheur bon prince!

Elle fit disparaitre l'écus dans sa manche par un mouvement de poignet qui donnait une vraie fausse impression de magie. Puis elle regarda Charles et avoua

- Je ne sais pas, je ne sais plus...Quant à Isabelle elle vous croit amoureux d'elle. Elle a même voulut me faire lire la lettre que vous lui aviez écrite. Mais je n'en ai rien fait.

Oh la lettre ! pensa notre charmeur, cette jolie lettre écrite par Hector de Winter pour son ami... Et Hector, il semblait qu'il était jusqu'au coup dans les pires ennuis, il faut dire que séduire la femme de son souverain n'est jamais impuni... mais il faudrait que Charles tente d'en savoir plus et voir s'il pouvait aider son ami ... mais bon, après quelques secondes pensives, Charles repris son doux sourire.

- Vous auriez pu le faire, vous en aviez le droit, si je devais en ce jour l'écrire elle serait votre, Alicia... Oui, à mon arrivée en Orcanie, j'ai été ébloui par la belle de Mannach... ébloui comme on l'est par une sorte de joyau pur et peu accessible. Qui plus est, Gareth d'Orcanie qui m'avait accueilli à la place de son frère, semblait lui aussi sous le charme.

Il fit un pause et leva les mains, d'un air un peu gêné, comme un adolescent s'excusant.

- Je ne sais si vous connaissez les hommes, Alicia, mais dès qu'il y a concours ou challenge, leurs sens sont tout émoustillés, bêtement...
Mais, bon, et puis il y a eut vous, naturellement belle, simple mais intelligente, directe et drôle ... Seigneur, mais Alicia vous écrasez de votre superbe toutes les Mannach du monde !

Il pris ses mains, lâchant ma lyre, et l'attira vers lui pour un baiser fougueux... là, il ne jouait plus le petit Charles !

Alicia le comprenait : cette fois Charles ne s'amusait plus d'elle. Ses joues prirent une teinte coquelicot lorsqu'il parla d'elle de façon aussi élogieuse. Etait il fou ? Elle allait répliquer lorsqu'il l'attira vers lui et l'embrassa d'un baiser inoubliable : Fougueux et doux comme elle les aimait, et ...comme Charles en somme. Souhaitant prolongé ce merveilleux moment, elle glissa ses bras autour de son cou et l'embrassa à nouveau. Le "cling" d'une malheureuse lyre rencontrant le sol de maniére impromptue se fit entendre mais elle n'y prit pas garde. Au terme de ce baiser elle resta son front contre le sien, fermant les yeux l'espace d'une demi seconde et lui envoya son plus beau sourire.

- Je suis heureuse cette fois il me semble. Je ne dirais pas la même chose pour votre lyre

Hj: C'est pas tout à fait chrétien tout ça!
* Leur lance des muffins trempés dans du lait caillé et s'enfuit en courant *
Ah uh... pardon pour l'intrusion !
Les admins sont en déliiiiiiiiiiiiiiiireuhs!

[hj : repousse les miettes de gâteau en maugréant... ça s'arrange pas ici, pas moyen d'avoir un moment romantique tranquille !]

Bingo ! Le coeur de Charles palpitait à grande vitesse !
Il se montra à la fois tendre te fort, c'était tout lui ça ! Il était heureux d'avoir dissipé le malentendu "mannach" et savait que désormais la citadelle Alicia avait baisé son pont levis ...

- Ne prenez pas garde à mon pauvre instrument, il en a connu d'autre et considérez dame Alicia ce "bling" comme le signe de l'ouverture officielle d'une relation tant souhaitée par celui qui est désormais votre serviteur ...

Ah, amour courtois, quand tu nous tiens tu ne nous lâche plus... Pour un chevalier, sa dame n'était pas qu'épouse ou simple maîtresse mais vraiment sa Maîtresse, décideuse de son sort... et Charles remettait le sien dans les mains de la Dame de Blaye... sans en discuter le prix.

hj : *se baisse juste à temps pour éviter l'attaque aux muffins et gronde* Quel est le crétin peu chérétien qui ne connait pas le sens du mot private ? (à prendre avec humour bien sur. C'est cool de voir les admins se lâcher:))

Alicia était sous le charme ...En même temps qui ne le serait pas ? Elle ne s'était pas attendue à trouver tout ce qu'elle venait de trouver en Orcanie. Si son dernier passage en ces lieux n'avait été que souffrances, l'actuel n'était qu'heureuses surprises. Elle passa une main carressante sur la joue de Charles. Non elle ne le voyait pas comme un serviteur. Il valait bien plus que cela. Peut être trouverait elle en lui ce qui lui manquait. Son âme soeur ??

- Alors puisque nous sommes "officiellement" en relations. Je peux peut être me confier à vous.

Alicia leva un regard un peu hésitant vers son beau Romain

- Puis je faire de vous le gardien de mes secrets ?

Charles appuya tendrement sa joue contre la main d'Alicia, voulant ressentir au plus profond sa caresse... s'il avait pu ronronner comme un chat il l'aurait fait avec plaisir !

A la suggestion de devenir confident privilégié de la princesse que pouvait-il répondre sinon "oui" ?

- Alicia, si vos jugez que vous avez des "secrets" à me confier, n'hésitez pas ! Je serai muet comme une tombe vis à vis de l'extérieur ... et qui sait si je ne puis vous apportez plus qu'une simple oreille ? Il se pourrait que j'aille jusqu'à vous conseiller... doux sourire

... et même vous aider si vous avez des problèmes, sachez que je suis à votre disposition, mon coeur et mon épée sont vôtres désormais... un chevalier doit son aide à la veuve et l'orphelin, vous remplissez donc toutes les conditions pour que je vous apporte tout soutien ! Rire ...

Et comme en sus je vous aime... ses yeux noirs devinrent doux et brillants.

Elle s'y serait noyée dans sa douceur! La suite de la déclaration de Charles la bouleversa. Elle se blottit contre lui à la recherche de sa chaleur. Il aurait mérité qu'elle lui dise de même, qu'elle l'aimait. Mais tout avait été si soudain...et elle avait vécu si longtemps dans l'amour d'un autre. Autre qu'elle n'avait même pas l'impression de trahir. N'avait il pas toujours voulu que son bonnheur ? Et son bonnheur c'était Charles. C'est d'une voix prise par l'émotion qu'elle lui répondit

- Pardon Charles, pardon de ne pas pouvoir répondre tout de suite à ce que vous attendez. Je vous aimerais moi aussi, je vous aimerais comme aucune femme ne l'a jamais fait. Mais il me faut du temps, rien qu'un peu...


Alicia serra ses lévres se maudissant intérieurement d'être aussi...franche. Il allait la quitter c'était certain. Mais il fallait qu'il sache dans quoi il avait mis les pieds. Elle ne pouvait pas lui mentir. D'ailleurs il fallait qu'elle lui ouvre son coeur, il était temps. Advienne ce qui pourrait. Son sort était entre ses mains. C'est avec peine qu'elle se détacha de lui, leva un peu ses jupes et en sortit son épée qu'elle lui posa délicatement entre les mains

- Je l'ai trouvéé à Avallon, plantée dans un vieux chaîné. Il semblerait que je sois la seule à pouvoir l'en sortir. Je ne sais pas d'où elle vient ni par qui elle a été forgée mais elle n'est pas ordinaire.

Alicia laissa Charles l'observer et continua

- Il y a en ce moment un dragon qui térorise l'Austrasie. Je pense que cette épée en est le reméde.

Alicia joua nerveusement avec son bracelet

- Je n'en ai encore parler à personne. Morgause m'a dit que sa soeur, Morgane, allait bientôt arriver et je compte lui demander d'examiner cette épée. Si, comme je le pense, elle a des origines trés anciennes, alors je l'utiliserais comme il se doit. Je ne crois pas en la magie ni à la sorcellerie mais...je ne croyais pas non plus aux dragons.

Alicia regarda Charles d'un air interrogateur. Elle attendait son avis...Qui lui importait plus qu'un autre.

[ ]

Charles écouta Alicia, et savait qu'elle l'aimerait, il était de ce genre de jeune homme qui sentait ce genre de chose... et, il faut bien le dire, de ce genre de jeune homme qui connaissait son charme et sa valeur. Il était effectivement beau, droit et fidèle, de l'acier recouvert d'un doux velours, de ceux que les dames trouvaient plutôt irrésistible.

Il n'eut le temps de lui dire sa totale confiance en leur avenir qu'elle plaça en ses mains une étrange épée, très ancienne indéniablement, belle il fallait en convenir mais qui palpitait étrangement, de façon très dérangeante.

Son excellente éducation faisait qu'il avait entendu parler d'épées de pouvoir mais ce n'était pour lui que légende des temps oubliés... jusque là !

Instinctivement mais clairement dans sa tête il exprima à l'épée son profond respect... "Si tu n'es pas pour moi, dis le moi, je te rendrai à elle, mais permets moi de l'assister dans sa tâche, Divine épée, car je l'aime".
Elle lui faisait peur, cette épée, même à lui que l'on disait peu farouche, mais il savait qu'elle savait qu'il était droit et que ce qu'il proposait était juste et bon...


[hj : Alicia, j'attends que notre épée réponde avant de te répondre à toi ]

ce qui précède dans la vie de poussière...

Je n'ai qu'un seul maître, mon coeur
me prêter à quelqu'un est une erreur.
Reprends moi vite
sa peau m'irrite

Si elle y prête attention, Alicia remarque que la voix est plus faible, le sang est noir et le brouillard tenace. Elle a mal...

[HRP : précisons que seule Alicia a accès aux pensées de l'épée.]

Il ne sentait rien...
En tout cas l'arme ne l'avait pas attaqué, et il en était soulagé. Il aiderait Alicia, puisque l'épée l'y autorisait implicitement.

Néanmoins, il eut l'impression que cette dernière palpitait moins fort, se demandant si elle se soumettait à lui... il tourna vers Alicia un regard interrogatif, ne sachant que faire...

- C'est, Alicia, une épée fabuleuse, jamais je n'aurais cru tenir une légende dans les mains... mais ces épées ont toujours un but, elles imposent souvent à ceux qui les possèdent des quêtes délicates. Je ne sais si elle a quête pour moi et c'est à vous qu'elle s'est révélée... Quoi qu'il en soit, je serai à vos côtés, mon épée, moins prestigieuse, l'est aussi. Et j'ai aussi la capacité de vous apprendre l'escrime...

Il s'offrait en chevalier servant de la princesse...

Pour Alicia ça n'allait pas bien. Son épée lui faisait comprendre qu'elle n'était ni une brosse à dents ni une machine à laver : elle ne se prêtait pas. Et pour bien faire ressentir à sa porteuse ce qu'il en était elle lui infligeait une grande douleur physique. C'était injuste. Si Alicia n'avait pas ressenti ce flot de colére qui menaçait au plus profond de son être jamais elle n'aurait pu rester d'apparence impassible tant elle avait mal. Et quoi ? Est ce qu'elle ne la traitait pas avec respect ? Ce n'était pas un objet qui la ménerait par le bout du nez!

Peu importe le supplice
Je ne plierais à aucun caprice
Ne me fais pas regretter
De te porter

Et pour bien appuyer ses dires elle mit ses mains derriére le dos, laissant à Charles le temps qu'il lui fallait pour l'examiner. Et lorsqu'il la lui rendit elle prit tout son temps pour la reprendre et la ranger. Ce qui lui permit de reprendre son souffle.

- Fabuleuse je ne saurais dire. Etrange en tous cas. Je ne connais pas le but de celle là. Mais elle a un caractére certain et n'apprécie pas d'aller dans d'autres mains. Elle ne m'a rien révélé vous concernant. Je n'ai eu droit qu'à des reproches de l'avoir sortie de son foureau.

Alicia se rendait compte à quel point il pouvait être ridicule de parler comme cela d'un objet.

- Vous devez trouver cela bizarre...et encore j'ai de la chance que vous ne me croyez pas folle. Il faudra vraiment que Morgane d'Avallon puisse m'en dire plus à son propos. Si il s'avére qu'elle est dangereuse, je ferais le nécessaire

Autrement dit l'épée subirait les conséquences de ce qu'elle infligerait à sa porteuse. Charles lui proposa des cours d'escrime. La vérité c'est qu'Alicia avait reçu un solide apprentissage de Théodoric qui -allez savoir pourquoi- avait voulut faire d'elle une guerriére. Mais enfin elle était loin de tout connaître. Elle sourit malicieusement

- Ce serait bien volontiers Charles...bien que la derniére fois vous m'avez signifié ne pas pouvoir croiser le fer avec moi.

Elle se haussa sur la pointe des pieds, encore un peu tremblante, suite à ce qu'elle avait ressenti et embrassa Charles retrouvant tout son sérieux

- Merci Charles. Je suis touchée que vous m'offriez si spontanément d'être à mes côtés. Sans vous ce serait...

Alicia n'acheva pas, un peu étranglée par l'émotion et peut être par tout ce qui venait de se passer.

Non il ne la prenait pas pour une folle, il avait bien senti cette épée palpiter mais, bon, de là à l'entendre parler !
Il était heureux en tout cas que cette dernière n'eut rien révélé sur lui ! Quand il avait quelques chose à lui dire c'était à lui de le faire et pas à une épée aussi "fabuleuse" soit-elle !

Mais, bon, il n'était pas puéril au point de bouder et sentait bien qu'Alicia était dans une passe délicate. Son côté "mâle protecteur" était titillé par la princesse.

- Hola, dame Alicia, je ne "croiserai" pas le fer, il ne s'agit que de vous apprendre quelques bottes spéciales qui dépendent plus de l'habileté que de la force... et...

Quand elle s'étrangla, il sut qu'il n'y avait qu'une chose à faire... il la serra dans ses bras, chuchotant de gentils :

- Alicia, je suis là, tout va aller bien, nous allons aller quérir l'avis de cette magicienne de concert... je suis à vos côtés et vous n'êtes pas prête de vous débarrasser de moi, je vous le promets ma belle...

Il eut un petit rire menaçant... pour la faire sourire.

L'enfant qui fait silence
est celui qui a mal.
Souffrance
congénitale.

L'épée se tait désormais.

L'épée avait l'air vexée et elle semblait avoir aussi mal qu'Alicia en cet instant. Alors...Était il possible qu'il y ait entre elle un véritable lien physique ? C'était à y perdre son latin. Et puis Charles sembla comprendre que la princesse n'était pas au mieux de sa forme. Ses bras protecteurs vinrent l'entourer et elle s'y blottit comme un jeune chat, les yeux mi clos. Une idée la traversa...est ce que Charles aussi avait établit une connexion avec l'épée avait il mal lui aussi ? Un peu inquiète elle se concentra sur les battements du coeur de Charles et les sensations de son corps effleurant son torse. Non il semblait serein. Et elle aussi du coup. Elle rit à sa plaisanterie

- Oui tout ira bien j'en suis certaine puisque vous êtes là. Qu'est ce qui saurait nous résister de toute façons ?

Elle lui sourit à nouveau, heureuse comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps.

- N'avez vous pas faim ? Pour ma part je vous inviterai volontiers à dîner

- Tiens donc...l'appétit comme argument ?

La voix était très faible, lointaine mais parfaitement audible...

- M'est avis qu'il en veut à tes fruits défendus...

[hj : quelle bavarde cette épée !]


Charles se sentait bien dans son rôle de chevalier protecteur, rôle bien acquis et bien dans es gènes !
Il serra contre lui la veuve-orpheline dont il avait fait sa Dame, lui démontrant son cran, son courage et sa volonté de l'aider quoi qu'il arrive.

Il fut un peu surpris par ce "creu" subit de la jeune femme et eut u petit rire nerveux ... et répondant tout de go :

- Euh, oui, j'accepte votre invitation... et vous en remercie ! Avez-vous idée de l'endroit où nous pourrions nous rendre ?

hp : elle a mit du temps à se décider mais maintenant on ne l'arrête plus^^

En entendant les paroles de son épée Alicia devint rouge pivoine. Le petit rire nerveux de Charles n'arrangea rien à son état. Alicia se serait volontiers transformée en petite souris...rousse pour aller se cacher dans un trou. C'était fort gênant tout ça. Hum, bon Charle avait posé une question à laquelle la trés éloquente Alicia s'empressa de répondre un

- Eh bien...

Ouh la colle!!! C'est qu'elle n'y avait pas seulement pensé au lieu en fait. A la base elle était sensée dîner avec son frére et sa soeur dans le salon qui leur était réseervé.

- Et pourquoi pas ici ? Le cadre est superbe le temps également. Nous devrions pouvoir nous infiltrer dans les cuisines et trouver ce qu'il nous faut qu'en dites vous ? Au pire nous pouvons retourner à l'auberge

Elle rit

- Aprés tout nous sommes des habitués maintenant!