Promenade matinale

Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait se glisser en douce du château. Surtout à une heure si matinale. Mais la chère épouse du roy, avait toujours eu ses petites habitudes, comme sa fille d’ailleurs.

Mélissandre était une lève-tôt. Et rechignait jusqu’à faire pleurer les autres. Blanche passait donc la prendre et faire sa promenade matinale. Alors que les cuisines se mettaient déjà en marche, Blanche et sa petite princesse s’y précipitèrent. Elle donnait le lait à sa petite tornade et elle, elle avalait qu’un fruit, avant de s’envelopper dans un cape et couvrir Mélissandre.

Elles sortaient peu après Tierce, et le Roy, dépendant de son humeur et de sa charge de travail, pouvait profiter de son lit.

Le matin était le catalyseur d’énergie de la reyne. Ce vent frais et doux l'aidait davantage à passer ses journées de reyne. Puisque le matin et le soir, elle était la mère , s'occupant en priori de s'assurer qu'ils dormaient etprendre soin de son tyranneau et le jour, elle était reyne et prenait part aux activités de régent. Pour tout dire, elle y prenait un peu gout.

Et puis, elle était toujours suivie par ses deux gorilles. Si cela pouvait mettre en confiance le roy, Blanche les endurait.

Même sa nouvelle dame de compagnie se levait, pour la rejoindre, mais ce matin la, elle avait décliné l’offre, Blanche se retrouvait donc seule, avec sa petite fée, toute jolie, avec ses petites joues rosées.

Les jardins ne ressemblaient pas à ceux qu'elle avait connu de la Carmélide, puisque son domaine menait à un grand lac.

Mais contrairement à la-bas, elle vivait heureuse ici.

En regardant le sourire de Mélissandre, la reyne comprenait que cet amour du roy, elle l'avait obtenu, par la volonté de Mordred et des gens qui l'avaient soutenue soit : Arthur et mon seigneur Phocas.

Celle qui approchait de craignait pas les gorilles, ce sont les gorilles qui la craignait... Accompagnée de sa dame pour l'Orcanie, soit la Comtesse Faraday de Lockley, Morgause cherchait sa bru.

Elle savait pas ses nombreux informateurs dans la château que cette dernière s'accordait souvent une pause dans le jardin en compagnie de sa fille. Et, ce beau matin incitait à la promenade... Donc, passant le bras à sa dame, la reine d'Austrasie alla au devant de Blanche.

Cette dernière semblait totalement absorbée par Mélissandre, l'enfant de la colère, celle qui avait poussée Ophélia au pire... Morgause ne voyait pas souvent cette petite fille qui avait l'air enjouée et heureuse.

Désormais, Mordred l'ayant légitimée, cette gamine était sa petite fille...

Elle prit donc ce gentil prétexte pour aborder sa belle fille :

- Blanche, belle journée qui s'annonce, ne pensez-vous pas ? Vous connaissez, ma belle et souveraine bru, ma dame de compagnie ? Je vous présente la Comtesse de Lockley, Comtesse voici ma bru la Reine Blanche d'Orcanie...

Puis avec un air enjoué, semblant seulement remarquer la petite, air merveilleusement joué? Joué ? Uhm allez savoir où ce situe la sincérité chez Morgause ? elle poursuivit :

- Oh mais c'est la petite Mélissandre, la princesse d'Orcanie elle même, croyez-vous qu'elle aimerait dire bonjour à sa grand-mère ?

Dans les jardins royaux, la reine profitait de sa petite Mélissandre. Elle adorait davantage Mordred depuis qu’il avait légitimé sa fille, mais, Blanche restait toujours maitresse de son destin.

Mais il était vrai que la fille de Mordred faisait une belle princesse.

La reine afficha un gentil sourire a l’adresse de sa belle-mère et de sa dame de compagnie.

Majesté, Comtesse, heureuse de vous rencontrer par ce beau matin ….

Tout sourire, la petite-fille de la reine pointa son doigt sur les nouvelles arrivantes, avant que sa mère emprisonne sa menotte. Non, on ne pointait pas les gens du doigt.

Au château, tous s’accordaient du fait que la petite ressemblait définitivement à son père, avec ses yeux et ses regards…

À l'évocation de son nom, la petite princesse examina la reine-mère, sourit et de sa petite main lui fit un « bonjour » Mélissandre qui adorait avoir l’attention sur elle, ne cessa de regarder celle qui était sa grand-mère.

Morgause était décidée à laisser les deux jeunes femmes faire connaissance, aussi le doigt pointé et la curiosité affichée par Mélissandre pour sa grand mère l'arrangeait.
Elle fit un grand sourire engageant à l'enfant... cette dernière était d'ailleurs si proche de Mordred au même qu'il était certain qu'elle était sa fille tout craché... non que Morgause n'ait un instant douté que ce fit le cas.

Aussi la Reine mère tendit les bras vers l'enfant, lui disant un gentil :

- Que diriez-vous princesse Mélissandre d'Orcanie de venir embrasser pour le première fois votre grand mère ?

Elle eut un regard très bref vers sa dame en "enlevant" sa petite fille très amoureusement... elle jeta un :

- Incroyable, chère Blanche comme la petite est le portrait de son père à son age... elle est ravissante et semble très sociable.

C'était là pour le reine mère compliments de premier ordre.

Invité

à la demande de la Reyne Morgause, elle s'était apprêtée pour une promenade en les jardins. Le temps était de saison pour une promenade dés plus agréable! Elle comprit à l'invite de Morgause que ceci n'était pas vraiment le but de respirer à plein poumon le bon air de la matinée qui y régnait! Leurs pas les menèrent par un dédale d 'allées entre-croisées au devant la Reyne Blanche et une jeune enfant. Après présentation de Morgause, elle posa ses yeux sur la Reyne Blanche .

Reyne Blanche, je suis heureuse de même de vous croiser içilieu!'

Elle fit un sourire et une révérence.

Tandis que sa mère discutait avec la dame, Mélissandre demandait l’approbation d’aller faire connaissance avec la grande dame rousse. Blanche ne pouvait refuser et aussitôt que la petite fut dans les royales bras de Morgause, celle-ci éclata de rire. Mélissandre s’attachait beaucoup à ceux qui la côtoyaient. Même bébé, elle attirait les regards

La petite fée s’empara d’une mèche rousse, qui lui rappela doucement, sa gouvernante, la dame Valéria. C’est pourquoi la jeune enfant fit un câlin à la reine-mère.

La reine était stupéfaite de voir sa fille si calme dans les bras de sa belle-mère. Habituellement, elle grouillait comme une grenouille.

Puis, elle se tourna vers Faraday, lui faisant le meme signe de "bonjour," aavnt de sourire et se refugier près de Morgause.

Blanche sourit à Faraday se souvenant, l’avoir vu au banquet, mais la réplique de la reine mère la fit réagir.

Elle ressemble davantage à son père, effectivement.

C’est ce qui m’a frappé, en Carmélide. C’est une très belle enfant, tout comme les hériters du roy.

Mordred avait de beaux enfants, personne ne pouvait prétendre le contraire.

Morgause jouait le jeu de la grand mère, ceci ne demandait pas grand effort, la gamine était charmante, vive et gracieuse. Que demander de plus ?

Que demander ? Uhm que Blanche sympathise avec sa dame... Mais c'était à la dame de jouer, Morgause ne ferait rien de plus pour cela et considérait ceci comme un test des capacités de la demoiselle de Lockley.

De fait l'attention royale était fixée sur l'enfant qui faisait partie de la nichée d'Orcanie et Morgause attachait une attention toute particulière à tout ce qui peu ou prou était issu de son sang... Indéniablement, la petite en faisait partie. Il y avait peu de filles dans cette famille, mis à part Gwenaelle... et les filles avaient une utilité, elle permettaient de sceller une alliance. A qui irait cette jolie petite fille ? A un prince d'Austrasie, à un prince d'Aquitaine, à un prince de Byzance ou à un saxon ? Morgause espérait des mariages brillants pour tous ses petits enfants et comptait bien être encore présente, voir même très présente, quand ce temps arriverait...

La reine était un peu pensive et laissait la vive enfant jouer avec ses boucles rousses, lui souriant, admirant sa belle santé... Elle mit quelques temps à répondre à Blanche :

- Elle est belle, vive et pleine de santé, une enfant digne du croisement des Pendragon avec votre lignée... une enfant qui comptera je pense...
La Reine en tentait pas vile flatterie mais pensait réellement cette déclaration, n'était-elle pas la descendante d'une longue lignée de magiciens et de devins ? Alors était-ce prédiction ou simple souhait personnel ?

Invité

La reyne Blanche lui retourna son sourire. Elle sentit bien que ce sourire était des plus protocolaires mais cela ne la rebuta point! Elle posa son regard sur la jeune Mélissandre qui jouait avec la belle chevelure de la Reyne Morgause. Il était temps pour elle d'avancer son pion!

-Reyne Blanche, vous avez là une très belle enfant.Il est vrais qu'en vous regardant et en voyant son père, Mademoiselle Mélissandre porte les traits de son père, mais je puis vous certifier que la grâce et la fraîcheur qui ressort de sa personne sont bien vostre!

Elle lui sourit et regarda la Reyne Morgause.

-J'adore les enfants, si vous me le permettez, j'aimerais la visiter de temps à autres en vostre charmante compagnie bien entendu! Si la Reyne Morgause me le permet aussi! Les enfants nous apportent tant!

Elle fixa la Reyne Blanche.

Blanche souriait. Oui, elle était heureuse, Morgause ne faisait que compliments sur compliments, pour sa petite-fille qui encore quelques semaines n'étaient que la batarde du roy. Mais après tout ce qu’on lui avait fait endurer, elle méritait bien ce titre.

Les petits yeux bleu-vert de la princesse d'Orcanie fixèrent la reine pendant un moment, avant qu'un autre sourire se dessine sur son visage d'enfant épanoui ...

Quand il n’y avait pas d’audience, la reyne allait attendre dans la chambre des héritiers. Personne ne s’y trouvait hormis les gouvernantes. Les enfants de Mordred s’étaient vitement attachés à la reine, ce qui était parfaitement compréhensif selon le roy, puisqu’il la trouvait adorable.

Blanche se sentait tout de même flattée. On comparait rarement la reine avec sa fille. Car si elle tenait une seule chose d’elle c’était bien ses petits cheveux blonds.

Merci.

Mais Faraday ne manquerait pas de voir, la petite Mélissandre en colère, possessive et très contrôlante.

Blanche chatouilla le cou de la fille de Mordred et celle-ci éclata de rire. Elle était très sensible au chatouille, surtout celle que Mordred s’amusait, lorsqu’il devenait un « gamin ».

- Si la reine consent, je ne refuserai pas votre compagnie. Les enfants sont tous adorables ...

Dont, un qui faisait craquer la reine . Il était si charmant et adorable que Blanche l’aimait fort . Elle adorait entendre Arthur l’appeler « Man ».

"Bien" pensa Morgause qui gratifia la jolie Faraday d'un regard fort aimable...
La reine Morgause s'amusa du rire de sa petite fille.

- Décidément voici une enfant fort aimable, ajouta-t-elle, d'un air charmé. Puis elle décida d'enfoncer un peu le clou pour accentuer le bon contact entre sa dame et sa bru :

- Mademoiselle de Lockley, vous pouvez même sans moi rendre visite à ma elle fille et mes petits enfants, vous savez comme les affaires d'Austrasie sont lourdes et combien le temps que je voudrais passer avec ma famille est rare... Vous, vous pouvez en quelque sorte me représenter... Je sais que pour mes charmants petits enfants cela ne remplacera pas une grand-mère, mais bon, une jeune femme vive et aimable est une compagnie agréable pour des bambins, non ?
Et puis, vous pourrez aussi servir d'intermédiaire entre Blanche et moi, pour nous autres reines avoir une amie en commun est un vrai lien, n'est-ce pas Blanche ?

Invité

Elle se sentait satisfaite de la tournure des événements, pensant que La Reyne Blanche déclinerait sa demande, mais que mieux pour s'approcher d'une si haute Dame que de la brosser dans le sens du poils et lui flatter son ego et par de méme ce qui lui était le plus cher en ses yeux sa fille.Bien qu'elle trouvait en Mélissandre une petite fille pleine de vie et de spontanéitée et d'une beautée indéniable!!

-Votre Majestée, je vous remerçie de me laisser voir la petite Mélissandre et d'être le lien entre vous et votre belle fille.

Elle regarda Morgause un sourire satifait sur les lévres, puis se retourna sur la Reyne Blanche.

-Majestée Blanche, vous pouvez compter sur mon appui et ma présence dés que vous le désirez, je me ferais un plaisir de vous tenir compagnie et d'étre à l'écoute de votre charmante Mélissandre!

[pardonnez-moi, je suis allée toucher un bouton que je ne devais pas. Désolée de reposter ]

Les enfants du roi sont tous attachant et adorable.

Qui ne pouvait pas leur résister, Encore si jeune et ils avaient eu deux mère.

La coopération est plus facile, ainsi, entre nous ...

La si belle enfant se mit aussitot a bouder les trois dames et au même moment, la dame d'Atour de la reine Blanche s'inclinant bien bas devant eux.

-Vos altesses

- Dame Morgause, dame de lockley, voici , ma dame de compagnie : Dame Olivia

*Et l'autre (Mélinda) va savoir de quel bois je me chauffe*

Blanche n'avait aucune idée d'ou elle se trouvait et cela l'agacait.

Dame Olivia est comtesse de Leicester. Son père était un imminent conseiller du Roi Arthur.

Elle venait de passer le cap des vingt-deux ans, mais elle était une très belle femme. Veuve depuis, quelques mois, elle semblait avoir oublié son imbécile de mari. Blanche savait que la cour d'Orcanie ne manquait pas de bon parti, et il fallait l'avouer, elle était en beauté...

Méli grogna, tous petit ange a son coté noir (?) et Olivia lui tendit un petit bol de raisin, qu'elle pouvait tenir seule. Donc, la gourmande Méli finit par sourire et mangea le raisin, avant d'offrir un morceau, en riant, à Morgause.

Je ne peux point vous retenir, les enfants sont toujours accompagnés del eur gouvernante. Je peux vous faire confiance si l'envie vous prends de prendre un peu de temps .

Blanche avait de drole de ressentiment et Olivia, qui était la personne qui la connaissait le mieux ici, hormis Mordred et Gauvain, se précipiterait à la reine lorsqu'elle en aurait l'occasion.

Elles étaient liées comme des soeurs ,dans le passé. Bien que Blanche ne laissait rien paraitre. Pour Olivia s,était : La méfiance avant tout ...

Désiriez-vous me faire part de d'autre chose ?, demanda-t-elle en regardant Faraday et la reine Morgause.

Demande simple, pour terminer ce long silence.

Invité

Elle salua la Dame de Compagnie de La Reyne Blanche, et effleura du regard la petite Mélissandre qui s'était mise à bouder!!La Reyne Blanche vanta le poste dés plus important du Pêre de sa Dame De Compagnie.

Cela devait éstre un homme de grande envergure pour se retrouver si près du Roy Arthur, je vous en félicite Dame Olivia!

Elle sentait un froid s'installer, il n'était point bon pour la suite d'élargir le fossé. Elle s'avança vers la jeune Mélissandre et en un geste dés plus doux lui caressa sa belle chevelure.

-Majesté, pour ma part je suis heureuse de cette rencontre, je me ferais un plaisir de venir vous visiter au plus vite!!

Morgause eut un sourire envers sa dame ... mais, avant, salua la fille du conseiller d'Arthur, à sa façon :

- Enchantée, dame de Leicester, j'ignorais que mon aimé frère eut autre conseiller que ce vieux fou de Miyrdin... mais suis heureuse qu'une fille d'un conseiller d'Arthur ait choisi d'habiter Warminster... cela prouve que notre ville peut rivaliser avec Camelot, non ?
En tout cas vous trouverez ici plus d'enfant que chez Guenièvre....

Elle en pouvait s'empêcher de dénigrer l'infidèle mais inféconde Guenièvre...
Mais elle repassa au sourire en revenant à Mélissandre :

- Il semble que notre belle enfant a en effet hâte de retrouver tête connue... le goût de la découverte est souvent éphémère chez les bambins. Je vous la laisse, ma douce Blanche, et vais retourner aux affaires d'Austrasie qui continuent à me préoccuper. La situation de reine n'est pas toujours enviable, cela demande un temps insensé...

En tendant le belle enfant aux deux dames, elle avait un franc sourire, étonnant après avoir secrété tant de fiel en si peu de phrases...

Olivia se plaisait bien depuis son arrivée.

Mais bien sur, Le défunt père de notre reine l'était tout autant. Maitre Miyrdinn, n'étant pas toujours présent ... Il doit bien y avoir quelqu'un pour le conseiller correctement.

Pendant ce temps, Mélissandre répondait par des doux sourires a la dame de sa grand-mère. Elle aimait tout particulièrement que l'on la caline. De retour dans ses bras, Blanche sourit :

Oui, je ne saurais tarder moi-même

* A réveiller Mordred *

Blanche fit un gros calin a sa petite et lui offrit bises sur bises. La petite riait.

Restez-vous avec nous, dame de Lockley, il me ferait plaisir d'en savoir plus amplement sur vous.

Méli regarda Faraday avec les mêmes yeux rieurs et engloutit sa collation.

Blanche posa son regard sur sa dame et celle-ci lui sourit . Doucement, elle vint quérir la petite dans ses bras. Lors du sejour du roi à Camelot, la jeune princesse avait été la préférée de tous.

Invité

Elle observait la jeune Mélissandre se faire dorloter, il est vrais que l'on pouvait s'attacher facilement à cette enfant! "l'enfant n'est il pas l'innocence!!"

Comme il vous conviendra vostre Majesté, je n'aimerais pas perturber vostre journée, si d'avance vous aviez d'autres occupations dés plus importantes à faire!! Si vous le désirez je puis venir vous rendre visite dés que vous le voulez!!

Elle inclina la tête vers elle dés plus respectueusement. Le soleil était haut en le ciel et faisait jouer de ses rayons sur les belles chevelures des dames leur rendant un aspect des plus lumineux.

Blanche regarda Faraday puis sa petite Mélissandre. Cette enfant était un ange, pour ne pas dire une b.nédiction du ciel. Elle s'était accrochée à elle, mais jamais, elle n'aurait su que le roi viendrait aussi, avec.

Je ne crois pas que Sa Majesté le roi retienne mon attention bientôt.

Tout compte fait, Blanche se doutait bien que le roi, en l'absence de Blanche, paresserait un peu au lit.

Mais si en retour, vous êtes occupées, je saurai bien attendre votre présence.

Blanche ne retenait aucunement la dame de Morgause. Elle pouvait s'incliner et partir. Blanche était assez préoccupée, pour comprendre que Morgause prefera sa dame près d'elle.

Invité

Elle sourit à la Reyne et inclina la tête.

Bien vostre Majestée, je vais terminer au plus vite une affaire dés plus importante et vous ferais viste ainsi qu' à la délicieuse Mélissandre par la suite!!

Elle fit révérence aux deux Reynes et à Mélissandre et attendit qu'on la laisse vaquer à ses occupations!

Blanche eut un sourire tout a fait franc. Même si son petit ange faisait des siennes.

En entendant son nom, la petite princesse d'orcanie, gazouilla! Elle ne parlait pas ,mais elle savait lorsque l'on prononçait son nom.

Blanche regarda sa petite fille et posa de nouveau son regard sur la dame de Morgause.

Qu'il en soit ainsi !. Je ne vous retiendrais davantage, pour le moment.

De toute manière, Blanche irait reporter ce petit angelot à ses gouvernantes. Question de lui enlever ses belles petites joues roses, que l'air avait créé.

Il me fera plaisir de vous revoir, Dame de Lockley...

Invité

Elle sourit à Morgause et à Blanche fit volte face et partit précipitamment vers le château.Elle était contente, son approche avait été réussi!! il ne restait plus qu'à la faire patienter un peu!!Elle respira un grand coup l'air chaud et sourit!Elle disparut des yeux s'enfonçant dans les allées du jardin!

Dans l'enceinte même du château de MOrdred d'Orcanie, à une portée d'arc composite se trouvait un vaste jardin, dans lequel se trouvaient des arbres ombreux permettant aux résidents de se délasser.
Les troncs des arbres étaient assez éloignés les uns des autres, et un mol gazon couvrait le sol comme un tapis de fleurs.

A cinq heure du matin, Ellac qui ne pouvait plus dormir, se trouvait déjà au rendez vous de ce jardin d'Eden, l'oeil aux aguets et les sens en éveil.
L'obscurité était encore impénétrable; la lune s'était cachée derrière de sombres nuages, le vent soupirait doucement dans les arbres, et le monotone bruissement des feuilles ajoutait encore à l'horreur de cette sinistre et finissante nuit.

Ellac humait l'air vif et humide de l'aube bientôt naissante, il ne cessait de penser à se passé si douloureux et cet exil forcé le contraignit à serrer contre sa poitrine le pendentif creux formé de deux moitiés soudées, représentant une femme ailée qui ressemble à une sirène, mais au corps terminé par une queue annelée.
Ce pendentif était une " prise " provenant du désordre d'un pillage d'une tombe royale Scythe sur les rives septentrionales de la mer noire.
Ellac en avait fait son métier entre deux raids de vols de chevaux, ce qui arrondissait l'ordinaire.
Ellac la mine sombre et l'oeil noir psalmodiait d'étranges paroles faites de chamanisme et de rites païens en langage barbare.

"Frères, le soleil gris et le vent noir réceptacles de la lumière illumineront ma liberté ou ma mort. Puisse le poteau de la honte de mes ancêtres, réunir donc tout le courage que peut m'inspirer l'amour de ma patrie! Faites moi grâce de la vie à personne, permettez moi! forces de la nature de mettre à mort tous les étrangers qui me tomberont sous la main et détruisez sans pitié jusqu'à la dernière racine l'orgeuilleuse engeance qui m'a obligé à fuir ici! et à quitter ainsi précipitament ma douce mère et mon père vaillant. "

Ainsi perdu dans cette étrange supplique faite à des dieux endormis, Ellac n'entendit pas et ne vit pas l'ombre qui se rapprochait de lui sans un bruit.

Blanche était inquiète. À cette heure du matin, il n'y avait qu'elle. Aucun garde rien. Personne, sauf une servante.

Que dirait Mordred de son imprudence, mais bon, il ne devait pas être si méchant. Mais les allégeances de son époux, elle les contestait parfois trop.

Mélissandre avait rejoins les bras d'une servante , tandis que la belle souveraine d'Orcanie se rendait près de cet homme.

Mystérieux fut-il a connaitre d'abord. I

Messire, puis-je vous aider ?

Elle semblait bien mal à l'aise, la petite colombe orcanienne

Depuis qu'Ellac avait soumis les étranges libations aux forces de la nature qui semblaient régir la vie aventureuse des nomades des steppes lointaines d'Eurasie, il paraissait incapable d'articuler le moindre mot distinctement, comme prostré et paralysé par un quelconque maléfice.

Il semblait qu'il n'entendit même pas le murmure qui venait de l'ombre, en effet, celle-ci avec une voix douce et mélancolique s'était adressée au seigneur barbare.

Surpris, et se retournant vivement, le barbare scruta les ténèbres du dehors avec la célérité d'une chouette effraie.
Ellac distingua rapidement les contours harmonieux d'une belle jeune femme.
Les beaux yeux vert d'Ellac s'ouvrirent et s'attachèrent sur l'inconnue en question, avec une expression étrange.

Il s'adressa ainsi en ces termes à cette belle apparition:

" O noble jeune fille! O bel ange gardien! je remercie mes dieux, de la consolation qu'ils m'ont envoyé par vous ! soyez donc bénie qui que vous soyez, de prodiguer autant de sollicitude au pauvre pérégrin que je suis!. "

La jeune silhouette qui se tenait devant Ellac, le contemplait d'un oeil vif et empreint d'une morgue presque supérieure, et remarquant combien le barbare revenait à la vie, elle leva la main droite au ciel en guise de satisfecit.

La jeune femme, considéra de nouveau Ellac et tout en joignant les mains, adressa une fervente prière au barbare, comme pour exaucer les suppliques prodiguées auparavant par celui-ci dans un étrange idiome.

La jeune et fragile colombe sourit au guerrier, puisqu'il en avait la carrure. À travers l'océan de ses yeux, Blanche regarda l'homme. Elle ne le croyait pas capable de force contre elle.

Veuillez pardonner mes manières. Je me nomme Blanche. Blanche d'Orcanie. Et vous ?

demanda la perle de Warminster avec sa voix si chaude et accueillante. Mais lorsque celui-ci sembla la prendre pour un ange, Blanche rougit.

Je suis loin d'être le plus bel ange.

Elle avait les joues rouges avec ce compliment

Ellac dévisageait avec insistance celle qui venait de se désigner comme la parente du prince d'Orcanie.

Blanche d'Orcanie était d'une extrême jeunesse, et ne comptait peut être pas plus de vingt ans; mais la grâce de sa taille svelte et élancée, la gravité empreinte sur ses traits délicats, la majesté de sa tournure imprimaient à l'ensemble de sa personne quelque chose de royal, et commandaient un irrésistible sentiment de respect à ceux qui l'approchaient.

Ellac savait qu'un prince seul pouvait aspirer au bonheur d'avoir Blanche pour épouse.

Il lui répondit en ces termes:

" Je crois, charmante dame, que le prix d'être votre ami ne saurait être incertain, jamais je n'ai vu aussi beau plumage que le votre!.Je me nomme Ellac, je suis identifié par les Byzantins , comme étant un barbare, mon pays est vaste et parcouru par la forêt aussi insondable qu'un océan et percé de mille vallées, pour ne finir qu'en steppes glacées l'hiver et brûlantes l'été.
Je suis fils de parents de bonne souche germanique évoluant avec les débris de l'Ost Hunnique des descendants d'Attila, celui que l'on appelait, jadis, " le fléau de dieu ".

Ellac attendait avec curiosité la réponse de Blanche d'Orcanie et il sentit monté en lui, comme une joie et une confiance soudaine dans cette belle jeune dame.

» Promenade matinale
» La promenade des dames
» Douceur matinale [ Avec Gweny ]
» *Promenade sans surveillance ... *
» En promenade