Cellule de la Capitaine ...

Cette fois, Erwana n'avait plus rien à perdre ... Elle regarda l'évêque droit dans les yeux, et ne cillla même pas lorsque celui-ci lui dit sa sentence .

- Vous croyez vraiment que ce sera assez pour moi ? Faites moi subir les pires de os chatiments, monseigneur. Le fouet, le fer rouge, ce qui vous plait ... mais le couvent ne sera jamais assez pour me chatier

Faites vous plaisir ...

Elle savait qu'une parole de trop pouvait la mettre dans le pétrin, mais en ce moment, elle ne contrôlait plus ce qu'elle disait

J,ai une mission à remplir, celle de mener les troupes du Roi Mordred à la victoire et je me renderai une fois cette tâche terminée ... J'ai juré au Roi que je le ferais, alors je ne suis pas pour manquer à ma promesse, Monseigneur Florin ...

Nicolas sourit, hilare.

- Allons, Erwanna! N'avez-vous point ouï que je ne vous appelais plus par les titres liés aux fonctions que notre bon roy vous avait offert, par amitié?

L'évêque accepta la cape en laine que lui tendit un officier de justice.

- Merci mon brave.

Et il revint, sérieux, à son sujet.

- Vous n'êtes plus Capitaine des armées de son Altesse! Votre remplaçant sera nommé sous peu.
J'eu pu vous intégrer à l'armée en tant que soldate, tout au plus adjointe... mais vous refusez mon offre. Souffrez, ma dame, de cette main tendue avec tant de charité!
Vous irez donc au couvent. Ma clémence s'arrête ici. Refusez et vous serez brûlé sans procès. Il y a en ces lieux asez de témoins pour vous condamner sans vous faire comparaître devant la justice!
Aurevoir, Erwanna.
Je reviendrai vous voir sous peu, un jour avant votre départ.

" Vous n'êtes plus Capitaine des armées de son Altesse "

Cette phrase eut un effet de couteau dans le coeur de la jeune femme. Elle avait tout sacrifié pour avoir un tel poste et elle l'avait perdu. De plus en plus de larmes coulèrent sur ses joues et abandonnée par tout espoir, elle tomba à genou

Cédant à la tristesse et à la colère elle dit:

- Je ... Je ne veux pas partir d'ici ... Je ferai tout ce que vous me direz pour que je puisse réintégrer l'armé ... je vous en prie ... Je ne suis rien sans l'armée ... C'est ma vie ...

Elle avait donné à Florin ce qu'il aimait tant, les larmes et la souffrance

- Je vous en conjure ...

Le choc passé, la si fière guerrière s'était transformé en véritable fontaine de larmes. Échoué sur le sol recouvert d'immondices, Erwanna offrait un spectacle pitoyable.
Florin prenait, il est vrai, un mâlin plaisir à voir sa captive réduite à scéant. Mais il n'afficha aucune once de ce plaisir qui boullait si fort en lui.
Accepter la requête que lui faisait Erwanna revenait à ne point lui faire pénitence. Elle devait être bien punie afin de bien comprendre. De plus, il n'aurait plus cette femme illuminée dans ses pattes. Une femme ne devait pas manier l'épée... Peut-être l'apprendrait-elle au couvent?

- Que nenni, ma Dame. Ma décision est prise. Vous serez exilé dans un couvent pour une durée encore indéterminée.
La sentence est donnée. Il ne vous reste qu'à prier pour le salut de votre âme!
Que Dieu soit avez vous, Erwanna.

( knight_errant_04@hotmail.com Wink

)

La réponse de l'évêque déchira la guerrière. Elle avait tant travailler pour ce qu'elle était devenue ... Elle avait tout sacrifier, donné le meilleur d'elle même et elle devait aller dans un couvent ...

- Pourquoi moi ... ?
Parce que j'ai décidé de vivre une vie différente de toute les femmes ?
Parce que j'ai fait un erreur qui m'a dérouté de mon chemin ?

Donnez moi cette raison, monseigneur ...

Je veux entendre cette raison ... avant que je ne décide de me laisser mourrir ...

Ma vie est inutile d'être poursuivie ... meiux vaut-il la mort que la souffrance ? Pour moi oui ... et le couvent est une souffrance ...

Nicolas ne fut point surpris par le fatalisme des paroles de l'irrespectueuse demoiselle. Bien qu'il s'y attendit, il ne put contrôler son agacement.
« Ces orcaniens et leur vision arrêtée! » pesta l'évêque interrieurement, bouillant de rage.

- Taisez-vous, insolente! Je n'ai point de raison à vous présenter! Vous serez conduite au convent, comme votre sentence l'exige.
Apparement, vous ne connaissez rien à la souffrance! Vous goûterez, en supplément à votre exile, cinq coups de fouet en une seule période. Osez encore vous prononcer et je vous ferez couper la langue!

L'évêque considéra froidement la guerrière.

-N'avez-vous aucun parent encore vivant?

La jeune femme regarda Florin d'un air surpris lorsqu'il lui demanda si elle avait encore un parent vivant. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire ?

Elle s'en doutait, il n'en avait rien à faire d'elle, de sa misérable sentence ou de quelque chose d'autre.

Elle répondit simplement:
Non, mais cela ne changerai rien, maintenant ...

Je me plierez à votre sentence, Monseigneur ...

- Voilà qui est songé!

N'avez-vous point de tuteur autre que ce cher ( prononcé avec une ironie presque palpable) Marth?

Quelqu'un s'approcha de l'évêque mais s'arrêta net en le voyant en audience avec l'ancienne capitaine de son régiment. Le petit se sentait bien mal dans sa cullotte! Devait-il saluer son ancienne capitaine? Lui devait-il encore toujours respect? Comment réagirais l'évêque? Pouvait-il le déranger... la en ce moment... Si petit! Si petit!
Il aurait aimé disparraitre! Oh oui!

Invité

Finalement il se décida à prendre la parole, visiblement, Theodoric avait été perspicace de lui demander de porter ce message maintenant.

Votre excellence...... je.. heu...

L'homme hésitait... il avait autant peur du représentant de Dieux, que de Theodoric....

Le Roi Theodoric pensait justement proposer d'envoyer Erwana loin de l'Orcanie dans un couvent Austrasien......

Nicolas se retourna vers l'impertinent.

- Certe non! Elle ira dans un couvent, en Cournouailles, rejoindre son altesse reine d'Orcanie!
Et à son retour, elle épousera un seigneur de ces terres.

Invité

Le messager trembla comme une feuille

Pardonnez moi, mais je crois qu'il vous proposait ces services comme geste d'amitié.

Ses enfants l'on grandement déçu.... et il ne désire point voir les relations entre l'Austrasie et l'Orcanie entaché.

- Dites à votre roy que nous sommes honorés de le reçevoir en qualité d'amis. Il possède notre entière confiance...
Mais cette femme appartient à Son Altesse d'Orcanie. Celle-ci lui ayant prêté serment... elle ne peut revenir sur sa décision. Il en revient à Sire Mordred, ou à moi, son bras droit excécuteur, de punir en NOS terres, ou en terre amie, cette dame aux idées fausses.

Disposez et portez ce message à votre roy.

Invité

Très bien excellence,
Le messager recula donc en s'inclinant puis partit. Theodoric serait déçu d'apprendre que l'Austrasie n'était pas considérée comme une terre amie,mais cela ne l'étonnerait guère......

Erwana, avantt l'arrivée du soldat, fut tentée de répondre, sur un ton calme:

- Non, je n'ai psa d'autre tuteur ... Et sachez que Marth, ne l'est point ... Il ne représente rien pour moi ...

Elle laissa Florin s'entretenir avec le soldat et ne perdit rien de cette conversation, dont elle était le sujet.

Lorsque le soldat partit, elle s'adressa à l'évêque :

- Vous voulez que je sois mariée ...? Alors je si tel est votre exigence, je le ferai, mais je ne demande qu'une seule chose et je me soumetterai à toute sentence ... Je ... Je n'essayerai même pas de m'échaper ...

Ce que je demande, c'est d'épouser le sergent ... Roach ...

- Vous n'êtes point en position de négocier. Mais j'y réfléchirai.

Nicolas jaugea sa prisonnière, émit un rire mauvais et tourna aussitôt les talons.

Moins d'une semaine plus tard, un garde vint libérer les poingts et les pieds chez chaînes de l'ancienne Capitaine des gardes de Sa Majesté.
Sans qu'aucun ne réponde à ses interrogations.

Quatre hommes, ayant été autrefois à son service, l'escortèrent silencieusement jusqu'au appartement d'une dame de haut rang ne logeant désormais plus en Orcanie. Paix à son âme!

Les soldats disparurent... Des femmes de chambre firent aussitôt leur entrée, chargée de mille et une choses, gloussantes de rire.

Les premières dévêtir la belle, la mettant complètement nue devant un bassin d'eau chaude parfumée au thym et à la cannelle. Les demoiselles, entreprirent de nettoyer le corps enduit de saleté de la noble, en se lançant à quelques reprises des regards complices mais les détournant pudiquement aussitôt qu'Erwanna les tournaient vers eux.

La toilette corporelle terminée, on vêtit la guerrière d'une simple chemise de nuit blanche, quelque peu translucide.
On la contreignit à s'asseoir sur une chaise de bois, face à un mirroir.
Les suivantes des dames du château remontèrent la longue chevelure brune de l'ancienne capitaine en une coiffure haute où elles accrochèrent également des rubans rouges.
Elles poudrèrent de blanc le visage de la guerrière... puis la vêtirent d'une somptueuse robe couleur crème, où étais brodé de magnifiques fleurs finement détaillés, rouge sang, bourgogne et noire.

Erwana n'avait pas broncher à tout cela, mais certes, cela ne lui plaisait guère. Pendanttrès longtemps, elle retint ses larmes. Elle n'avait pas besoin qu'on lui dicte quoi faire, et elle n'aimait pas cela, mais ele n'avait pas le choix d'obéir ...

Erwana se regarda dans le miroir et fut presque dégouté de ce qu,elle était en ce moment ...

Elle ressemblait à l'une de ces fanfreluches nobles qui se balladaient vêtu de mille et un bijou ...

Mais elle, elle voulait être différente ... Elle voulait une autre vie ...

Aussitôt rentrée de ce voyage qui fut moins bien que prévue, la jeuen guerrière fut conduite dans une cellule sombre et froide ...
Elle pensait à ce moment qu'ils avaient vécu dans la foret ...
Ce moment avait été si magique, mais même si elle avait promis à MArth qu'ils se reverraient, le coeur de la jeune femme disait tout à fait le contraire ...

POur elle, s'en était finit ...
Oui la reine avait dit qu'elle parlerait en sa faveur, mais la reine en avait toujours voulut à la jeune guerrière alors pourquoi essayerait-elle de l'aider ? ...
Et puis Kadoudal, lui, il était certain qu'il mentait ...
Il la détestait et c'était réciproque alors cela ne changerait rien pour lui ...

Elle ne savait plus sur qui compter ...
Morgause, surement pas ...
Elle l'avait défiée auparavant ...

La seule personne dont elle avait le plus peur, ce n,était pas le Roy, ni la veuve noire, mais bien ce Florin ...
Elle espérait vivement qu'il ne soit pas là pour donner son avis sur la situation ...

Justement : puisque l'on parle du loup, voici les chiens enragés de son éminence, les bourreaux d'Orcanie : sans pitié et sans cervelles : voici les "bouchers" du château ! Leur chef entra soudainement dans la cellule d'Erwana et désigna la détenue du doigt : aussitôt deux solides gardiens la saisirent et la placèrent sans ménagement sur une grande planche qu'ils venaient d'apporter ... Erwy fut attaché puis on glissa les doigts de ses deux mains dans des sortes de tuyaux collés les uns aux autres, puis on serra des vices pour coincer les délicats petits doigts de l'infortunée ...
On pouvait appeler ça un étau de torture ...

Le chef des bourreaux déclara, froid, glacial, déterminé :

Répondez à nos questions et ... nous vous ferons aucuns mal !
Mais attention : nous connaissons la vérité !
Nous voulons l'entendre de votre bouche ...
Mentez et nous resserrons les vices, après deux resserrements vos doigts commencerons à craquer, puis à se casser ...
Doucement ! Provoquant une douleur insupportable !!
Alors : prudence ma jolie !

Les bourreaux ricanèrent et le chef reprit sans tarder :

Avez vous insulté, menacé de mort et porté la main sur votre supérieur le conseiller Kadoudal ? ...

ERwy n'avait pas eut la force morale de se débattre et laissa donc les gardes la brutaliser en la mettant sur l'étau de torture.
Était-ce le commencement de sa sentence ? ...

Surement pas, ces hommes devaient faire cela parce qu'ils n'étaient de gros molosses de son Éminence....

Alors : prudence ma jolie !

Calmement, mais d'un ton assez sec elle dit au chef:

- Je ne suis aps votre jolie et je vous prie de bien vouloir ceser de m'appeler par ce nom ...
POur ce qui est de Messire Kadoudal, j'ai effectivement proliférer des menaces sur sa personnes et je lui ai également fait savoir mon mécontentement en le giflant, mais rien de plus ....

Si vous le saviez, pourquoi ne pas simplement me le demander au lieu de me traiter de cette facon ? ...

Pour la simple raison que vous devez prendre conscience de l'énormité de votre conduite et vous en repentir avant de comparaître devant votre souverain et maître !!!
Voilà pourquoi !!!

Vociféra le bourreau en chef avant d'ordonner :

Un resserrement ! sur la main gauche !!

L'aide fit son office et ... un léger craquement se fit entendre : la douleur devait être vive mais encore supportable ...

La question est désormais : regrettez vous votre geste et seriez vous disposée à vous en repentir !!

Le gredin se fendit d'un mauvais rictus :

Ma belle bougresse !

*soupir*

Et pas d'insolence cette fois ci !
Sinon : on resserre encore et encore et ...

*ricanement*

Lorsque le soldat ressera l'étau sur ses doigts, Erwana sentit un craquement et cela lui fit extremement mal ...
Elle voulut se retenir de crier, mais c'était trop douloureux ...

- ARRÊTEZ ! ...

La question est désormais : regrettez vous votre geste et seriez vous disposée à vous en repentir !!

La jeune femme n,avait pas l'intention de se repentir pour ces gestes qu'elle aurait du commettre jusqu'au bout, mais elle na,vait pas le choix si elle voulait garder ses mains intactes ...

- OUI ! ...
JE REGRETTE ...
JE FERAI TOUT CE QUE VOUS VOULEZ, MAIS LACHER MOI ...

La douleur s'intensifiait chaque seconde et elle ne voulait pas rester dans cet état encore longtemps ...

Le chef des bourreaux soupira et lança à ses aides :

Desserrez !

Le chef esquissa ensuite un vague sourire et déclara :

Vous lâchez ? que nenni !
Nous n'avons point fini avec vous !
Ma chère petite ...

Il s'approcha d'Erwy et continua :

Pour quelle raison avoir menacé et giflé sir Kadoudal ?
Aurais ce un rapport avec ... la relation qui semble vous liez à ... sir Marth ?
Et ... quelle est la nature précise de cette relation ?! ...

Les bourreaux allaient enfin connaître le fin mot de cette histoire : tôt ou tard !

Erwana fut bien heureuse que le chef ordonne aux autres de déserrez l'étau ...
Elle avait encore mal, mais la douleur finirait bien par partir ...

Lorsqu'il lui dit " Ma chère petite ...", elle eut un gout irréssitible de lui mettre son pied là où sa fait très mal, mais le fait qu,elle soit ligotée l'empêchait de se faire plaisir ...

De plus, si elle l'aurait fait, il aurait surement ordonné qu'on ressere l'étau jusqu'à ce qu'un de ses doigts casse en deux ...

Elle devait donc répondre aux questions sans rien ajouter, même si quelques insultes lui brulaient la langue ...

- Oui, j'ai frappé Messire Kadoudal, parce qu'il en savait trop ...
Et qu'il a osé me traité de bougresse ...
C'est en effet parce que Moi et messire Marth avons une relation d'amitié ...

Le chef des bourreaux hurla de nouveau :

Non la démente !!
Vous avez tenté de supprimer sir Kadoudal pour le faire taire !!
Et non parce que vous et Marth êtes amis ...
De qui vous moquez vous ?
Mais bien parce que ... vous êtes amants ?!
C'est bien cela ? ... Sinon pourquoi reconnaître qu'il en savait trop ?
Avouez ! ou je vous brise les deux mains !!

Gardes ! resserrez !! aux deux mains !!

De nouveaux bruits de craquements se firent entendre ...
Suivis d'une douleur intense et insupportable : aux deux mains !
Erwana avait eut tort de biaiser ...

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